lundi 1 décembre 2008

Sylvie, le 8 octobre 2008

J’ai allumé du feu dans la chambre
Afin de réchauffer mon cœur tendre
Quel joie de s’étendre !!


Voilà que je franchis le monticule et que je me retrouve nez à nez avec une libellule posée sur une renoncule. Sa tête de globule lui donne un air de crapule. Elle porte dans ses mandibules un vers qui si elle articule risque de tomber sur ma rotule. Mais je crois que je fabule en attendant Gudule qui va s’occuper de mon matricule si je continue à coincer ma bulle.
Merde la chouette hulule, il est temps que je revienne à la chasse aux particules de poussière qui trainent sur ma mule, et que je débarrasse cette hutte de toutes les tarentules qui circulent.


Comment vit-on sans les plaisirs du corps, j’ai beau chercher, regarder la piste aux étoiles, mettre mes fesses là où la menthe est fraîche, j’ai même essayé de faire tout un voyage avec des hommes et des femmes de tous horizons, je ne peux m’y résoudre, la vie sans plaisir ne vaut pas la peine d’être vécue. Peut-être que le fait qu’on ai trouvé, cachée sous le sable, un évangile de Marie-Madeleine, pourrait me dire que je dois me résoudre à être plus chaste mais tant pis, je ne veux pas plaire à tout le monde. Pauvre parents eux qui disaient : « nous lui avons donné tout ce que vous espériez ».
C’est sûr, il a dû me manquer quelque chose !!!

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