samedi 13 décembre 2008

Lolu, le 10 décembre 2008

Dans tes yeux j’ai plongé
Douche lustrale et bleue
Toute entière dénudée
Jusqu’au fond de mon âme.

Récit d’une feuille blanche carrément cartonnée

Ah, ce page vierge… tout un voyage en perspective à mon âme gourmande. Comment vit-on -dit-on- les plaisirs du corps à la table du fou ? Nulle loi liberticide contre les injures ne le privera plus ni des joies du parjure, ni des effeuillements bavards des marguerite en fleur. Et c’est un festival dans ses beaux draps de queen, débordant de faveurs toutes plus imaginaires les unes que les autres et riantes aux éclats parmi les grains semés de folie en étoile, face au chauffe-eau solaire qui vivifie nos faces d’un sourire élastique et d’un geste équivoque. Le délire y est permis sans déranger du tout ceux-là qui y habitent, là-bas au fond à gauche, dans la petite boîte d’l’autre côté du miroir et gratuitement même, ce pendant vos vacances.
Bref les menus passent, de bombances en excès, l’organisme s’adapte, ou ne s’adapte pas : à la table notable des joyeusement fêlés, le fou reste le roi et je mange ma dame.


Cette affaire funèbre me fit choir en martyre. Aimante en fine fleur de toute ma couleur, je reçus de plein fouet l’étincelle m’accusant d’être fille facile et me vit condamnée à l’éternelle errance connue de cette engeance. Tout ça pour avoir ouï du bout de mon oreille la complainte d’un tel que nul autre n’écoutait.
Moralité : « qui se laisse infiltrer s’expose à tous les rejets ».

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