dimanche 7 décembre 2008

Lolu, le 26 novembre 2008

Mon proprio je le calcule
Le somme de m’arranger l’bibule
Il s’œuf au plat en triple excuse
Me colmate les brèches telle une buse
Depuis je me la coule la moule
Et fais fi du tous les déluges


Suppose que tu t’appelles Desperado. Tu as du mal à être joyeux. L’orange libellule amicale te fait parfois flipper par son courage et sa fragilité rêveuse. Tu préfères être travailleur et volontaire même s’il le faut plutôt que d’être désigné d’office par le hasard. En curieux tu es amical mais te retrouve souvent brassé. Pourtant c’est ton émotion même qui fait que ton œil est mouillé des larmes de Satan devant la beauté du monde.
Moralité : une desperado bien brassée peut sacrément remonter l’moral.

Avoir le temps d’dépenser plus ?

Tu veux quoi, des pépettes, toi qui pite en orbite , on ne peut pas tout avoir. Tu as tout l’Ouest, un art de vivre, que demandez de plus ? Et qu’en f’rais-tu d’ailleurs de ces sous dont tu rêves ? Un p’tit canon pour toi, c’est forte récompense d’avoir tenu l’comptoir. C’est que pour dépenser il faut pousser l’cadi, c’est une autre paire de manche et si t’es trop bourré, jamais il n’obéit. Le bonheur est dans le temps que tu offres à ton oisiveté alcoolique : il faut du temps de reste pour profiter de tout ce qui s’achète. Et ce qu’on possède nous possède vite, nous rend de plus en plus fou et plus avide. Compte qu’il te reste encore du temps pour cuver à travers les parcs en attendant le sable chaud des zinc d’été en bord de plage. Si tu veux vraiment des pépettes, c’est un choix deviens donc brigand mais il te faudra être sobre pour profiter d’être à l’orchestre.

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