lundi 1 décembre 2008

Patrici, le 2 juillet 2008

Au sortir du travail, j’avais mal dans mes membres,
Mais contre la douleur, notre fierté se cambre
Et le corps se tait.

Retour à l’essentiel

Arrivée au parloir, elle m’expliqua pourquoi elle me laissait choir, lié au coin du séchoir. Pas besoin de bavoir ou d’hystérie notoire, pas besoin de pleurer à plein arrosoir, que je le veuille ou non, je serai seul, ce soir. C’est un vrai assommoir, y’aura-t-il quelqu’espoir qu’à la fin de l’histoire, en guise de reposoir, une équipe de couards, au lieu de contrôler le jambon au saloir me montre leurs battoirs, là, devant l’ascensoir ? Mais ma vieille pétoire, mon escopette, mon arquebuse, leur montrera bientôt le chemin du lavoir. Lorsqu’ils y plongeront, là sera ma victoire.

Mets ce qu’il faut dans ta valise
On va contempler le solstice,
N’oublie pas les potimarrons,
Ni le champagne, ni ton pognon.

C’est un vrai voyage dans l’espace,
Une virée sur l’herbe grasse,
Lorsqu’on peut mettre en parallèle
Du poulet, les cuisses et les ailes.

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