jeudi 22 janvier 2009

La bonne crevure du 21 janvier


Nos tambours battant dans la plaine résonnent sur le chemin des dames, ma collation est un foisonnement
De sons résonnants à l’ouïe de nos frères allemands,
Israëliens, Kanaks et autres barbares de tous rangs,
Mais rangs d’oignons ou rendu service
de table, à fleurs, en plastique pour pique-niquer proprement.
Et pourtant personne n’avait fait le ménage dans la tranchée. Malheureusement ;
La partie entière était si goûteuse, et mon sandwich alors !
Celui du chemin des dames !!
De celles qu’on croise pas dans les tranchées ni dans une petite boîte moite,
Je doigte et mets la
Ouate sur le piano
Ça blesse moins les doigts, mais malgré tout,
Tout est partout et tout forme un tout !!

Pat'ça, le 21 janvier

J’ai eu la crève, j’ai pas fait grève,
AHEH !!!
J’ai fait le lézard, ce grand flemmard…
DORMIR
J’ai bal au dé, je be bouch’ bouch’
SUIS ENRHUBEE

Mai tes bottes

Les insectes sortent de leur léthargie, les bottes se rangent dans les placards et les premiers oiseaux s’égosillent hardiment ; chouette plus de neige mais des fleurs en tapis ! Où es-tu solitude de l’hiver, renversée par le soleil. Ha ! Il me plait de gratter la gadoue collée à mes pieds. Cette année, mon poêle a donné, il en a mangé du bois dans les grands froids, maintenant je compte les violettes et j’attends MAI.
Bottes au placard et solitude renversée annoncent un joli MAI…

A l’atelier
Je sorts de mon flegme habituel car aujourd’hui je ne veux pas faire carême. Cela me rendrait blême. A mon atelier je me rends car c’est là que j’aime à rêver. Ce n’est pas un problème et même si parfois je blasphème, ce n’est que crème, je jette là, l’anathème et me balance un requiem.

Linlin, le 21 janvier

J’aime pas aller à la SECU ça
Faut MSA faire la queue-leu-leu
Quant aux impôts tout ça me va pas
Faut fout’ le feu !

Celui qui passe l’hiver peut connaître le printemps

J’aimerais tant voir tomber la neige en été, au Gabon ou en Ethiopie et sentir sur mon corps les frimas des caresses d’une Gabonaise ou encore embrasser, les seins de glace d’une Ethiopienne. Ainsi je me réchaufferais de ce rêve enchanté, hibernant sous la couette près de la cheminée.
De ce rêve écloraient mille fleurs et douceurs, des milliers de parfums viendraient y bourgeonner, réveillant le soleil et l’envie de copuler. Bienvenue le printemps.

Coup de fatigue

Je suis blême, tout ce que j’aime me pose problème. Même quand je blasphème quitte à subir quelques anathèmes, dont je me fous d’ailleurs comme du premier carême, je patauge dans ma crème comme un Mozart sur un coup de flemme tenu d’écrire un requiem.

Pô, le 21 janvier

Les subventions qui épongent toutes les dettes
Cool !
Un tout nouveau véhicule automobile
Très cool
Un chanteur à succès totalement has been
Très très drôle
Et un flirt avec jolie fille
Très très très cool !

Pas de fumée sans feu

Qui se croit au printemps en hiver retarde peut-être d’une saison la galère ! Qui sait, une saison succède toujours à une autre alors pourquoi se priver. La neige recouvre les fleurs mais le soleil a souvent raison du froid. Le gel entartre la verdure. Après la pénurie toujours quelque chose refleurit. Les gerçures en abondance et après escalader la montagne les doigts dans le nez. Et le père noël qui descend la cheminée n’a jamais vu un bourgeon éclater. Il n’y a plus de saison !

L’appétit

La dernière fois j’ai eu la flemme de faire le carême. Ca les a rendu blêmes et ils ont jeté sur moi l’anathème. C’est quoi le problème ? Quand on aime, même si c’est un blasphème, c’est de la crème. Un requiem ça vaut pas un bon plat en sauce suprême !

Ben, le 21 janvier


Ce fut une douce semaine musicale
Ce fut aussi la joie d’une beuverie bucheronesque
Guitacacia, Sylvacroute et Beuvamie

Corde sauvage

Ce matin le soleil s’engrosse de plaisir ; que je l’aime quand il me caresse. J’ai une furieuse envie de taquiner Bibine mais évidemment il y a un problème : hier soir le nylon m’a fait faux bon. Baha, y faut que j’aille chez le marchand mais j’ai une putain de flemme. Si je m’écoutais, j’attendrais Karem pour y aller. Ch’ui tout dégueulasse, je vais aller me mettre de la crème pour faire joli et ne pas plaire à la vendeuse… Ca y est je suis prêt ; me voilà parti. En entrant dans le magasin je vois Mimine ; elle traine son air blême sur son piano à toujours nous sermonner son requiem. Bonjour madame je voudrais les mêmes cordes que d’habitude s’il vous plait… Ha je suis désolée mais on est en rupture…
Et là après la multitude d’efforts de bousillement de ma journée pour aller chercher ces putains de cordes, je me mis à lui sortir un tas d’anathèmes, de blasphèmes et de trucs pourris…
La pauvre je crois que je l’ai enfermée dans son requiem. Du coup je vais aller papillonner.

Tigui, le 21 janvier


De l’aurore au couchant
Un frisson plein le corps
Elle !
Bandante comme un ciel
D’orage gonflé d’été
Oui elle !!
Ses p’tits seins sous son pull
Nonchalants qui ondulent…
Ciel, et dire qu’il me faut la fermer !!!

Perpétuelle renaissance
De chaussettes en claquettes
Laine blanche/ herbe tendre
J’entends fleurir l’herpès
Parmi les engelures
Droit sorties de la couette
Vers les draps de satin.
De lectures solitaires
En plaisir de rencontres
Donne-moi des crudités
Je n’ai plus de potage ;
Mon feu s’est tout éteint
Face à celui qui vient
Chaud, tout chaud devant
Sur le doux clapotis des giboulées de Mars.
Ainsi soit-il, et elle,
Ainsi soient nous plus nus,
Tout sans dessus dessous les jupes qui fleurissent
Et saoul jusqu’à plus soif de forts désirs d’aimer.
Quand la pulsion survient, que pètent tous les freins
Et s’anime la fête,
Que fusent nos projets
Et file au caniveau toute envie de pleurer.

Confession d’un hymen

Quand me voilà tout blême, épuisée par l’carême, pleine de flemme face aux problèmes à traiter quand même,
Je risque l’anathème d’un perfide blasphème
Chantant, la bouche pleine, gorgée de crème,
Votre requiem.
Mon père, c’est vous que j’aime.
Amen.

samedi 17 janvier 2009

La bonne crevure du 14 janvier

Il était une fois d’étranges choses qui se passaient les canards sauvages sur l’étang de ma compassion. Ce qui ne veut pas dire que j’ai de la passion pour un con qui s’ignore. Il est plus difficile de croire, ou pas, et en quoi, pour qui ?
Je vais suivre la vie. C’est vaste.
Mais de donc tous ces objets de mon petit doigt,
Me dit que tu me caches quelque chose !!!
J’attends, j’attends depuis si longtemps qu’il faut que je bouge, je tourne, je gratte, je tremble, je ris, je vis, je pisse tous les soirs en regardant les étoiles dans le ciel est si fort qu’il ne va pas vraisemblablement nous tomber sur la gueule enfarinée des premiers matins de la vie d’après la Cruche. L’eau ça mouille et ça lave, comme celle qui coule dans nos veines et sinon, que Dieu ma savonne !

Sylvie, le 14 janvier

L’année 2009 c’est tout neuf,
Vivement qu’on fasse le bœuf,
Car y a pas de quoi casser un œuf
Remuez-vous les meufs !!

Suppose que tu t’appelles Alouette
Et que tu chantes tout l’été ne te méfiant pas de la rudesse de l’hiver. Va donc chercher l’amour plutôt que ta pitance. Car Alouette, Alouette, on te plumera…

Elucubrations d’état

Si chacun a son trône et qu’il est dispensé à la gueule que tu mérites, alors je crois bien que nous avons tous le nôtre ! En attendant des collages immédiats, je n’ai pas encore vécu mes instants de gloire et c’est pas sur un trône que je les désire. Je préfère de loin les peintures de la fête et la légère fumée qui ensorcelle. Mais dites donc, c’est grave docteur ? Car moi je me sens bien comme je suis même si je n’ai ni couronne, ni château, et je vis très bien sans déranger ceux qui y habitent. D’ailleurs parmi plus de cent marques de piano, j’ai choisi celui qui était le plus accordé. Alors vous pensez ! Je ne suis pas des leurs !

Patrici, le 14 janvier

C’était un vrai week-end tranquille
J’ai rien foutu, c’était bien.
Et lorsque je pense à demain,
Je me fais pas de bile.

Suppose que tu t’appelles Crâne d’œuf ou Boulazède
Et que tu gares en pente ta voiture au frein à main cassé, veille à ne pas mettre la cale à la roue arrière à côté du pot d’échappement, les gaz viciés pourraient t’asphyxier.
Moralité : la cale vicie !

A cordes et à cris

Quand j’étais petit, je voulais être chanteur de Blues. Pas facile. Il faut prévoir le matériel : guitares, basse, batterie, une voix, du rythme, et beaucoup de Bourbon à boire.
Pour accompagner la voix, certains instruments sont plus précieux que d’autres, et les vielles à roue n’en font pas partie car elles souffrent trop de leur forme hybride.
C’est un boulot de dingue. Et si on trouve le bonheur, il est dans le style de vie et si on garde toujours l’esprit western ou R’n’R, c’est que l’excitation donne un avant-goût de paradis.
Les voyages ?c’est pour bosser. Les tournées, les concerts même sur la côte, laissent peu de temps pour cartographier les mers ou maîtriser votre bronzage, ni pour réinventer la guerre des mémoires.

Pô, le 14 janvier

Que de gens que de gens sur les trottoirs bordelais
De quoi se faire piétiner arracher hacher
Que de choses aussi dans les poubelles
De quoi se faire rhabiller et tout redécorer
Quoi de neuf, que de l’occasion
Sans se hâter.


Suppose que tu t’appelles Procrastination.
Tu tournes, tu vires, tu sais que tu vas le faire. Tu le sais, puis tu l’oublies mais tu le sais quand même. Même quant tu l’oublies. Tu vis avec et c’est aussi présent que le sens de toute une vie. Quoi qu’il arrive tu vas le faire, ça va arriver. Ça occupe une place dans ta vie parfois même ça remplie toute une vie. C’est tout l’art de la procrastination. Sinon tu peux aussi être procrastitative ou procrastilipare.

L’importance de la ponctuation.
Est-ce qu’on peut plaire à tout le monde quand on rote à table ? A moins de relever par un humour mordant chaque onomatopée plus ou moins psalmodiée. Il vaut mieux rester en dessous car sur la couverture c’est marrant une fois ou deux maximum. Et enfin pour l’aspect trouble qu’apporte le mot éructé, il vaut mieux mettre ça sur le compte des retrouvailles en pleine nature ou quelque chose comme ça de très trivial. Si non, en provoquant le scandale chez les gens de la haute, on peut tomber bien bas. Quoique tout s’assume quant ça deviens torride, mais les débats de la conférence sont souvent ennuyeux. Il vaut mieux parfois un bon petit rot bien placé pour couper court et remettre un peu d’ambiance avant qu’il ne soit trop tard.

Tigui, le 14 janvier

Je crois que j’ai ri,
Bien ri.

Suppose que tu t’appelles Cruche.
Une vieille tradition familiale te fait préférer le sent-bon à la toilette par respect profond pour la fragilité de ton épiderme délicat. Mais voilà que tu es en âge de te marier et que faisant trinquer chacun de ses prétendants alléchés par ton musc qui promet tant de folie, te voilà la première à rouler sous la table, faisant fuir ces jeunes gars par crainte de folies bien pires encore.
Tu a donc rejoint les rangs de l’armée et t’es dévouée à un sous-marin nucléaire, comme on rentre au couvent.
Par un matin révolutionnaire, et sous la pression de tes consœurs, tu choisis de couper le cordon et de faire ta toilette ; le grand bateau se plante et tu achève ta belle carrière dans le ventre d’un requin.
Moralité : tant va la Cruche à l’eau qu’à la fin elle se case !

La clé : une bonne haleine !

La menthe est fraîche à ma dent creuse lorsque je marche sur la tête. Mais ça n’arrive pas tous les jours et mes week-end ont goût de boudin avec une précision casi documentaire. C’est le flux et reflux du chemin quotidien qui se meurt quoiqu’il en soit autour de minuit chaque jour. Le mystère des surprises se cache derrière l’horloge : comme un plan de secours sans menthe ni boudin vers des zones inédites, vers de nouveaux parfums. Rêvons-les ces contrées, inventons nos destins. C’est essentiel pour définir un individu d’un point de vue très trouble, d’un concept incertain…
La grosse boulette ! Voilà qu’un rire carrément gousse d’ail m’explose toute à perpette. Ceci dit, le fait qu’on aie trouvé, caché sous le sable, un évangile de Marie-Madeleine, calme ma joie et me laisse perplexe sur l’haleine à tenir, à bien tenir en bouche, clé d’un bel avenir…

Pat'ça, le 14 janvier

Mon MIG révisé, est prêt à tourner
La 4L, réparée, souffle tranquillement
On peut attaquer, comme il se doit, l’année

Suppose que tu t’appelle Jambon
Que de la farce tu sois le dindon
Je te promets de vivre comme Borgne en pleine lumière
Avec sur les épaules, les fées papillon.
Il n’y a d’heureux, sur terre, que les demies-portions, c’est sûr, au pot iront.

Les fron-flons de la nuit

Arrête donc, tu empêches tout le monde de dormir. Alors que ton compteur ronfleur est soumis au râle de haute pression asthmatique des zygomatiques, je rêvais que la mine éclaire le désert de flaques célestes, ce sont, là, les mystères de la Bible. Mais tu devrais voir un respirologue, ce serait le premier pas vers ta guérison, et n’oublie pas que le silence et une quête personnelle de bouche nez, atténueront mes souffrances. Je t’apporterais la leçon des « biens respirés » en trois tomes que je possède dans mon anarbibliothèque. Tu sauras comment retirer les objets de mon mécontentement que tu as dans les naseaux. Aussi, soit sûr que tu connaîtras les hauts lieux du bien oxygéner ton cerveau cyanosé.

Linlin, le 14 janvier

J’ai perdu mes GIGA(s) et mes octets gigotent
Mes Méga(s) sont KO, fenêtre sans windows.
Je crois que c’est ma faute.

Suppose que tu t’appelles Greluche.
Il serait peu prudent de vouloir séparer et faire des paquets de gens intelligents, d’autres parfaitement idiots et désarmés. Nos chers gouvernements s’acharnent à réfléchir au comment s’enrichir sur tout ces pauvres gens. Mais fini le bon Temps où shootant dans la ruche au bout d’un court moment on chopait des greluches.

Arrête de te cuiter.

-Ha ! Quel don que celui d’ubiquité ! Si je l’avais ! D’ailleurs, combien sont ceux qui rêvent d’avoir l’art de ne faire qu’une bouchée du devenir qui nous accompagne ? Qui n’offrirait pas de fortes récompenses pour connaître l’avenir ou le présent d’ailleurs ? C’est un don qui ne m’enrichirait peut-être pas et si je ne jongle pas avec, j’éviterais peut-être les villes qui sont faites pour les parfums de contes de fées du trottoir, et me retrouverais auteur de mes propres campagnes, tranquille et serein.
Je serais en avance pour tout paiement par prélèvement mensuel, peut-être, et en retard pour tout ce que je voudrais. Cependant, je préfère m’en tenir à ce qui m’a été offert, la vie simplement du côté biscuité.

Ben, le 14 janvier

Suppose que tu t’appelles Ragnagna.
Ha et bin oui, déjà, là, pas de chance ; tout petit on te colle une étiquette de vampire ; c’est toi la sangsue qui par tout les moyens nous suis et nous glue. Heureusement que tu n’es pas une fille sinon bonjour la crise d’ado…
Ce nom ne te ressemble pas mais il est bien à toi alors courage, de toute façon, on ne pense à toi qu’une fois par mois.
Ragnagnagnagnagnagnère…

Savez-vous ce que nous apprend la médecine chinoise, et bien déjà, noyez vos sens dans de l’eau pétillante ; vous entendez, des signes et des sons se mélangent ; c’est cool hein ? Et au cas où vous n’entendriez pas, mettez y l’oreille, vous aurez peut-être trouvé comme une vocation au sens spirituel bien sûr, et puis frôlez votre peau de cochon bien fort jusqu’à sentir comme une copulation suprême avec un hérisson. Hé oui, c’est pour ça qu’ils les aiment en Chine ; ils sont passés du stade imaginaire au stade pratique. Ces pratiques sont sensationnelles sous tous les rapports, elles vous font toujours découvrir des endroits où il fait bon de se perdre ; vous remettent des maux quotidiens. Alors mes amis, protégez les hérissons et pétez dans les bouteilles d’eau ; la spiritualité de votre vie en sera aboutie.

dimanche 11 janvier 2009

Patrici, le 7 janvier

« On a toujours besoin d’un panaris au doigt »

« Halemus Omni Dies Ad Digitem Panarissi Basanum ».
Cette expression d’origine latine est citée pour la première fois par Salluste dans son « Histoire de César » pour relater la chronicité de cette infection purulente sur son impérial médius gauche. Il s’en servait, nous dit l’historien, pour calmer ses légendaires crises d’hémorroïdes mais sans toutefois nous en donner le mode opératoire. Tout au plus nous révèle-t-il que le soulagement fut tel qu’un jour il lui provoqua une érection intempestive, laquelle lui inspira la « Guerre des Gaules ».
Constatant un jour que Brutus, son fils adoptif, se grattait lui aussi énergiquement l’arrière-train, il lui posa cette question désormais célèbre ; « Tu quoque, mi filii ? » ( Toi aussi, mon fils ?)
L’usage de cette expression réapparaît ensuite au XVII ème siècle et est attribuée, d’après Cyrano de Bergerac, à Ragueneau, pâtissier royal, dont les sécrétions de son index droit donnait à ses choux à la crème une saveur incomparable.
VARIANTE I (dite variante Zef)
Elle s’est ensuite modernisée par modification phonétique et reste encore employée de nos jours en Guyenne, particulièrement entre La Réole et Sauveterre, sous la forme : « On a toujours besoin d’un petit pastis à boire », expression dont les étymologistes cherchent encore le sens exact.
VARIANTE II (dite variant à Pat)
L’expression s’est par la suite modernisée au cours du XIX ème siècle et surtout en Provence par modification phonétique et prend alors la forme « On a toujours besoin d’un petit pastis à boire, cong. »
Il est intéressant de noter que cette forme nouvelle de l’expression a migré au cours du XX ème siècle vers le Sud-Ouest de la France ( Aquitaine, Comté de Toulouse et Pays Basque). Elle est alors psalmodiée le dimanche soir, dans d’obscures chapelles nommées « CLUBOUSE », au cours d’un étrange culte néobachique, parmi un répertoire de chansons dont les titres, « le plaisir des Dieux », « De Profondis », le curé de Camaret », voire même « la bite à Dudule », sont suffisamment évocateurs de leur profondeur spirituelle.
Au cours de l’après-midi précédant la cérémonie, les principaux fidèles de ce culte, s’adonnent à des rites bizarre consistant à s’affronter à quinze contre quinze pour la possession d’un curieux objet en cuir empli d’air et de forme ovoïde (nommé Gonfle ou Béouchigo), à la trajectoire imprévisible et au rebond aléatoire, afin disent-ils de se « rentrer dedans comme des malades ».
Dans ce dernier cas, l’expression prend alors un caractère incantatoire, ésotérique et hermétique, que les différents chercheurs anthropologues et théologiens qui s’y sont penchés dessus, n’ont pas encore relevé.

Il faisait chaud. Sûr que c’était l’été.
Mais ce n’était qu’un feu de cheminée.
Cric, crac, bois de chauffage.

Comment picoler sans risque ?
C’est un métier pas compliqué, mais qui permet de bien gagner sa vie. Ce n’est pas un travail de chantier, c’est un vrai boulot d’aujourd’hui. Car, puisqu’on ne peut plus rouler bourrés, qu’on n’a plus droit aux facéties, y’a plus moyen de s’échapper. Ainsi ne peut-on plus rentrer chargés de nos sorties.
Je suis donc devenu éthylotesteur.
Si j’ai été poussé par mes amis, j’ai pas changé mes vieilles manies. Je continue à éponger, je continue mes goinfreries. Et puis je souffler. Et quand la limite est dépassée, fier et hardi, je reviens à mon orgie.
Un vrai boulot de pro. Et dire que pour ça on me paie.

Le saumon en papillote
Pour faire un saumon en paillote, prenez le poisson dans votre menotte. N’ayez pas peur du gendarme, il ne mord pas. Enroulez le dans de fines tranches de poitrine de porc salée, coupée très fin, surtout pas de la basse côte. Rajoutez carottes, oignons, ail et navets coupés en tous petits carrés. Posez le tout sur une feuille d’aluminium. Mouillez au vin blanc. Pas trop, quand même, c’est pas le delta du Dropt. Pour éviter les maux de bide, ajoutez quelques herbes ( thym, romarin, laurier, persil), ainsi qu’une cuillère à soupe de crème fraîche. Salez, poivrez, piment d’Espelette, si vous avez. Fermez bien hermétique. Pour terminer la procédure, mettez vos papillotes dans un plat allant au four puis 25 mn thermostat 7 ( 250°). Accompagnez d’un bon riz Basmati et d’un Saucette ou d’un Pessac-Léognan. C’est bon putain, un vrai plat de carnassier. C’est toujours ça qu’en Allemagne, ils auront pas.

Pat'ça, le 7 janvier

Petit deal, petit lioc de Galoche, elles sont belles pompes
Les pieds noirs, chaussures tout terrain que rien ne trompe
Et rha ! Petit pas à pas.

An pub, paroles de …

Un joli kiwi, sur le sol Irlandais, jamais on ne le verra, oui mon kéké, aussi sur qu’un pelé n’utilise ni rasoir, ni tondeuse. Et, vois-tu, sous le béret à Bibi, il y en a, c’est pas un cerveau de raté qui fait des chichis de courte tête. J’ai pas un bilboquet serré derrière le nez. Allez mon gars, encore un pastis, tu vois, tu vois, tu , tu vois mon petit gars, si tu avais vu la tannée que les kikis anglais ont reçue des ch’tis lorsque que les vasotrimouleurs ont débarqué leur vasotrémouille du vasotrétransportateur. C’était à en déplier le kilt écossais d’un mangeur de kiwi en promenade en Irlande.

Ha !!!

Ha ! Que tes papillotes papillonnent bien sur mon gros pape, tes petites menottes qui m’étreignent les gendarmes du bas du dos et ton sourire carnassier me réchauffe les côtes surtout les basses côtes que j’ai dans le gras. Je sens, je sens, je sens ton delta frottis frottant sur mon alpha et là, je ne réponds plus de rien. Bien carré entre tes prisons, mignon, mignon, bide contre bide, il est des paradis qui valent bien certains enfers, brûlants et explosifs. Je respecte la procédure de nos préliminaires et m’alanguis sur tes vergetures dont les lectures me mènent à l’extase Ha, Ha, Ha, allez magne, Allez magne, Allez ! magne magne magne oui !!!

Pô, le 7 janvier

Docteur hôpital, huissier tribunal
Et puis Ecofestival ça c’est de la balle
Et pourquoi pas chaussure ou sandale pour conquête spatiale
Allez 2009 !

Va trouver le boulot qu’il faut !
Allez c’est parti pour une évocation que j’espère pas ratée de ce nouveau métier qui nous promet peut-être une carrière digne de ce qui pour Platini est le passé. Pigé ou pas pigé !
Bon chez Vivendi, ils n’embauchent que des cobayes pour patiner dans une sorte de décoction de pissenlits putrides. Nous, ce qu’il nous faut c’est un petit boulot bien planqué qui nous mette en appétit chaque jour émietté par la vie. Du genre de clafouti bien envoyé, de raviolis bien matelassés ou de spaghettis bien enlacés. Le genre de Kamini, le rappeur des campagnes qui ne s’est pas laissé terrassé par la pression du succès.
Bref il faudrait trouver un métier qui n’existe pas vraiment mais peut-être un peu quand même : bénéfivoles niniciaires, somaciaux joisifs… joyeux bénévoles bénéficiaires minimas sociaux.

Il lui tripote la papillote avec ses menottes. Le carnassier gendarme entame ainsi le trajet qui le mène de la basse côte jusqu’au delta de la Louise Anne. Il s’offre néanmoins des détours, de long en large et de ronds en carré sur le bide de sa dulcinée fortuite. C’était la procédure habituelle affirmait-il, pour passer la soi disant frontière d’Est ou Ouest, d’un pays imaginaire et poétique. Quand même, un gendarme capable d’inventer un pays imaginaire pour se taper des nanas, c’est pas l’Allemagne, c’est le Pérou !

Jacques, le 7 janvier

J’ai marché sans chaussure de Pellegrue à Sainte Foy
J’ai marché dans la sciure de Sainte Foy à Libourne
Badaboum !

Insultateur municipal

Sapristi ! Il a fallu que le village soit parsemé de casus belli pour qu’on désigne un crieur rétribué. Pardi ! Dérivé de Mimi pinson, lamellé-collé, sont parmi les premiers mots qui se sont trouvés déversés alors en vrac dans l’air de la rue. Quel rififi débraillé, les voisins incendiés, l’un démoli, l’autre choyé. Les pizzicati des violons, les voletées de carillons et les graffitis enrubannés… sont partis en vacances à Rimini de peur de se voir remisés au musée ou, aux crieurs de se voir retrouver bougrement emberlificotés.

Noël en Guyenne

Des papillotes arrivent en chantant. Elles se tiennent par les menottes que des gendarmes épuisés leur ont négligemment passées. Elles affichent une attitude goguenarde, un rire carnassier qui leur bouscule les basses côtes. Elles forment une cohorte d’une forme originale, le delta carré. Elles se tapent le bide en regardant les dromadaires se rincer le gosier. Ces derniers entameront dès demain une procédure devant la Cours de renvoi d’Aix-la-Chapelle en Allemagne.

Ben, le 7 janvier

Viotardeur

Petit à petit, la vie le comblait d’ennuie. Il aimerait changer ; devenir moins poli, mais rien n’y fait, ses cris ne sont que des cris. Il voudrait marteler le monde mais il ne fait que ramoner la suie.
Voilà, Rudy prie dans ces tourments de vie à maudire le maigre héritage de son oncle qui l’a élevé. Une guitare pourrie et un violon tout con. « Ce n’est pas ça qui va me faire avancer » se disait-il sans cesse en les regardant. Jamais il n’avait été tenté de les jouer.
Ce soir, Rudy va oublier ; vodka et voilà que comme d’habitude il se met à valser dans les bras de tue-l’ennuie. Dans ses rêves éthyliques, tout se mélange, se confond… guitare et violon tournicotent, virevoltent jusqu’au point de ne faire plus qu’un, un viotard. Mais là paf, dame Vodka lui tordit l’estomac et Rudy se réveilla, les yeux ouverts devant cet instrument, la bave entre les dents, le cerveau scié en dedans, et tout était clair : il fallait qu’il mette ses rêves en pratique. Encore tout bourré, il se mit à bricoler…
Viotardeur je serai.

Des papillotes, j’en ai bouffé des tonnes, je les avais dans les mains comme des menottes aux poignets. Pas de gendarme pour contrôler cette orgie. Je peux vous dire qu’une fois les carnassiers endormis, la basse côte papillaire s’engouffrait dans mon delta bucal. J’en ai tellement bouffés que j’avais la bouche carrée. J’avais mal au bide, il en restait encore un poignée, allez, cette procédure ne devrait pas prendre beaucoup de temps ; après je pars en Allemagne, c’est là qu’elle sont fabriquées, Youhou !

Nin nin, le 7 janvier

Une chose est sûre c’est que mes chaussures
N’étaient pas sous le sapin peint
Même si elles y étaient je ne les ai pas vu
Burp !

Je me présente, Guy, rémouleur de coupe-ongle…
Je me présente, Guy, rémouleur de coupe-ongle de mon état. Né à jouy. Rémouleur de coupe-ongle n’est pas un métier si facile que ça. Métier enseigné en Terre-Adélie par un vieil abbé adoubé à l’évêché de trifouilli-les-oies, évêché dédié comme tout le monde le sait à l’archange Isidore, patron des affûteurs. Et c’est à cet endroit que notre vieil abbé a développé la spécialité de rémouleur de coupe-ongle. Métier très délicat vu le nombre de coupe-ongle et surtout de qualité différente. Sacha Guitry qui était très amateur de coupe-ongle utilisa de nombreuses fois les capacités de mon maître pour ses écrits pour lesquels ses ongles devaient être propres à l’infini. Moi, Guy, écœuré et rasé de mon métier antérieur, allaité par ma vieille nourrice dont le vieux moine était épris, ce qui me permit de le rencontrer.
L’affûtage de coupe-ongle est un métier très méticuleux dont les règles ont été émises depuis de longues années.
Et je dédis ce texte à tous les moines qui ont utilisé leurs coupe-ongle déculottés à l’arrière du monastère.

Mes yeux papillotent lorsque la lumière vient dans les menottes des gens d’armes qui ne sont pas aussi carnassiers qu’ils ont l’air, bien qu’ils doivent bien manger des basses côtes, ces gens d’armes, qu’ils doivent couper avec leurs sabres qu’ils ont au clair avant de partir sur leurs delta plane. Qu’ils n’ont pas en forme de carré de bœuf, non non, on dit curry de bœuf qui nous vient dans le bide après être passé dans nos estomacs. Ceci est la procédure de la digestion.
Et l’Allemagne est toujours l’Allemagne.

Gégé, le 7 janvier

Si j’avais pensé que c’était chaud
Si j’avais pensé que c’était sûr
Alors j’aurais dis… Allons-y…

Sans queue ni tête

Si j’avais su que tout était permis
Je ne me serais pas énervé
J’aurais simplement sapé les soucis
Histoire de me trouver
Mais maintenant j’ai envie de faire pipi
Alors je me suis sincèrement démenée
Et finalement j’ai réussi
Et j’ai décidé de me choyer
Alors j’écoute toujours mes amis
Mais grâce à eux j’entends ma sensibilité
Et j’en ai fini de tout vouloir donner
Je commence à choisir
Pourquoi je me démène.

Ah si j’étais une papillote, je ne me laisserais pas aller aux menottes. Je n’aime pas les gendarmes et pourtant je fais sans. Quelque bonheur de vivre simplement sans basses côtes et surtout avec Olm Soopur. Je sais pas le delta, ça doit être très carré du bide. Mais faut faire avec la procédure, qui durcit…Fait chier… Allemagne !!! Ayh it !

Tigui, le 7 janvier

Y fait pas chaud, sûr
Dans ma robe de bure,
Viens !

Introscope, d’abord !

Chaque fin d’été, en bonne introscope, je m’alanguis le ravioli dans l’anarchie, en prenant bien soin de ne pas la renverser par excès d’entropie bon marché.
Enfilée affadie dans un corps trop humain, j’ai troqué très tôt ma blédine pour un bien bouchonné qui dès mes premières études m’avait toute ragaillardie. Et pardi, le curé n’allait pas s’en plaindre des paradis verts et sexués pour avachi mal envolé que je lui servais rayonnante et auquel il se fut asservi tout sourire, si mon activité d’entroscope ne m’avait appelé plus loin, toujours plus loin, vers chacun et vers tous, à toujours, toujours, toujours et davantage aimer.

Dieu que je suis bien dans ces papillotes !
Je m’en déboulonne les menottes avec la gourmandise des gendarmes de carrefour, ces carnassiers grossiers qui nous refilent l’éthylotest au lieu de s’arrêter de boire. Ah, j’ai les basses côtes heureuses ce soir, comme une bête de concours qui se serait fait la malle, le delta tout en fleur et la fleur au fusil. Carrément bat ce clair de lune où je m’anime comme un tambour, de l’air chaud tout au fond du bide qui se musique en rigolant sans s’encombrer de la procédure ( prout !). Même l’Allemagne en transpire ce soir de cette douce chaleur d’Afrique aux multiples nuances de blanc des papiers peints Mongol des yourtes de Oulan Bator piochées parmi les papillotes.Dieu que j’aime le chocolat !