dimanche 11 janvier 2009

Ben, le 7 janvier

Viotardeur

Petit à petit, la vie le comblait d’ennuie. Il aimerait changer ; devenir moins poli, mais rien n’y fait, ses cris ne sont que des cris. Il voudrait marteler le monde mais il ne fait que ramoner la suie.
Voilà, Rudy prie dans ces tourments de vie à maudire le maigre héritage de son oncle qui l’a élevé. Une guitare pourrie et un violon tout con. « Ce n’est pas ça qui va me faire avancer » se disait-il sans cesse en les regardant. Jamais il n’avait été tenté de les jouer.
Ce soir, Rudy va oublier ; vodka et voilà que comme d’habitude il se met à valser dans les bras de tue-l’ennuie. Dans ses rêves éthyliques, tout se mélange, se confond… guitare et violon tournicotent, virevoltent jusqu’au point de ne faire plus qu’un, un viotard. Mais là paf, dame Vodka lui tordit l’estomac et Rudy se réveilla, les yeux ouverts devant cet instrument, la bave entre les dents, le cerveau scié en dedans, et tout était clair : il fallait qu’il mette ses rêves en pratique. Encore tout bourré, il se mit à bricoler…
Viotardeur je serai.

Des papillotes, j’en ai bouffé des tonnes, je les avais dans les mains comme des menottes aux poignets. Pas de gendarme pour contrôler cette orgie. Je peux vous dire qu’une fois les carnassiers endormis, la basse côte papillaire s’engouffrait dans mon delta bucal. J’en ai tellement bouffés que j’avais la bouche carrée. J’avais mal au bide, il en restait encore un poignée, allez, cette procédure ne devrait pas prendre beaucoup de temps ; après je pars en Allemagne, c’est là qu’elle sont fabriquées, Youhou !

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