dimanche 11 janvier 2009

Patrici, le 7 janvier

« On a toujours besoin d’un panaris au doigt »

« Halemus Omni Dies Ad Digitem Panarissi Basanum ».
Cette expression d’origine latine est citée pour la première fois par Salluste dans son « Histoire de César » pour relater la chronicité de cette infection purulente sur son impérial médius gauche. Il s’en servait, nous dit l’historien, pour calmer ses légendaires crises d’hémorroïdes mais sans toutefois nous en donner le mode opératoire. Tout au plus nous révèle-t-il que le soulagement fut tel qu’un jour il lui provoqua une érection intempestive, laquelle lui inspira la « Guerre des Gaules ».
Constatant un jour que Brutus, son fils adoptif, se grattait lui aussi énergiquement l’arrière-train, il lui posa cette question désormais célèbre ; « Tu quoque, mi filii ? » ( Toi aussi, mon fils ?)
L’usage de cette expression réapparaît ensuite au XVII ème siècle et est attribuée, d’après Cyrano de Bergerac, à Ragueneau, pâtissier royal, dont les sécrétions de son index droit donnait à ses choux à la crème une saveur incomparable.
VARIANTE I (dite variante Zef)
Elle s’est ensuite modernisée par modification phonétique et reste encore employée de nos jours en Guyenne, particulièrement entre La Réole et Sauveterre, sous la forme : « On a toujours besoin d’un petit pastis à boire », expression dont les étymologistes cherchent encore le sens exact.
VARIANTE II (dite variant à Pat)
L’expression s’est par la suite modernisée au cours du XIX ème siècle et surtout en Provence par modification phonétique et prend alors la forme « On a toujours besoin d’un petit pastis à boire, cong. »
Il est intéressant de noter que cette forme nouvelle de l’expression a migré au cours du XX ème siècle vers le Sud-Ouest de la France ( Aquitaine, Comté de Toulouse et Pays Basque). Elle est alors psalmodiée le dimanche soir, dans d’obscures chapelles nommées « CLUBOUSE », au cours d’un étrange culte néobachique, parmi un répertoire de chansons dont les titres, « le plaisir des Dieux », « De Profondis », le curé de Camaret », voire même « la bite à Dudule », sont suffisamment évocateurs de leur profondeur spirituelle.
Au cours de l’après-midi précédant la cérémonie, les principaux fidèles de ce culte, s’adonnent à des rites bizarre consistant à s’affronter à quinze contre quinze pour la possession d’un curieux objet en cuir empli d’air et de forme ovoïde (nommé Gonfle ou Béouchigo), à la trajectoire imprévisible et au rebond aléatoire, afin disent-ils de se « rentrer dedans comme des malades ».
Dans ce dernier cas, l’expression prend alors un caractère incantatoire, ésotérique et hermétique, que les différents chercheurs anthropologues et théologiens qui s’y sont penchés dessus, n’ont pas encore relevé.

Il faisait chaud. Sûr que c’était l’été.
Mais ce n’était qu’un feu de cheminée.
Cric, crac, bois de chauffage.

Comment picoler sans risque ?
C’est un métier pas compliqué, mais qui permet de bien gagner sa vie. Ce n’est pas un travail de chantier, c’est un vrai boulot d’aujourd’hui. Car, puisqu’on ne peut plus rouler bourrés, qu’on n’a plus droit aux facéties, y’a plus moyen de s’échapper. Ainsi ne peut-on plus rentrer chargés de nos sorties.
Je suis donc devenu éthylotesteur.
Si j’ai été poussé par mes amis, j’ai pas changé mes vieilles manies. Je continue à éponger, je continue mes goinfreries. Et puis je souffler. Et quand la limite est dépassée, fier et hardi, je reviens à mon orgie.
Un vrai boulot de pro. Et dire que pour ça on me paie.

Le saumon en papillote
Pour faire un saumon en paillote, prenez le poisson dans votre menotte. N’ayez pas peur du gendarme, il ne mord pas. Enroulez le dans de fines tranches de poitrine de porc salée, coupée très fin, surtout pas de la basse côte. Rajoutez carottes, oignons, ail et navets coupés en tous petits carrés. Posez le tout sur une feuille d’aluminium. Mouillez au vin blanc. Pas trop, quand même, c’est pas le delta du Dropt. Pour éviter les maux de bide, ajoutez quelques herbes ( thym, romarin, laurier, persil), ainsi qu’une cuillère à soupe de crème fraîche. Salez, poivrez, piment d’Espelette, si vous avez. Fermez bien hermétique. Pour terminer la procédure, mettez vos papillotes dans un plat allant au four puis 25 mn thermostat 7 ( 250°). Accompagnez d’un bon riz Basmati et d’un Saucette ou d’un Pessac-Léognan. C’est bon putain, un vrai plat de carnassier. C’est toujours ça qu’en Allemagne, ils auront pas.

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