jeudi 22 janvier 2009

Tigui, le 21 janvier


De l’aurore au couchant
Un frisson plein le corps
Elle !
Bandante comme un ciel
D’orage gonflé d’été
Oui elle !!
Ses p’tits seins sous son pull
Nonchalants qui ondulent…
Ciel, et dire qu’il me faut la fermer !!!

Perpétuelle renaissance
De chaussettes en claquettes
Laine blanche/ herbe tendre
J’entends fleurir l’herpès
Parmi les engelures
Droit sorties de la couette
Vers les draps de satin.
De lectures solitaires
En plaisir de rencontres
Donne-moi des crudités
Je n’ai plus de potage ;
Mon feu s’est tout éteint
Face à celui qui vient
Chaud, tout chaud devant
Sur le doux clapotis des giboulées de Mars.
Ainsi soit-il, et elle,
Ainsi soient nous plus nus,
Tout sans dessus dessous les jupes qui fleurissent
Et saoul jusqu’à plus soif de forts désirs d’aimer.
Quand la pulsion survient, que pètent tous les freins
Et s’anime la fête,
Que fusent nos projets
Et file au caniveau toute envie de pleurer.

Confession d’un hymen

Quand me voilà tout blême, épuisée par l’carême, pleine de flemme face aux problèmes à traiter quand même,
Je risque l’anathème d’un perfide blasphème
Chantant, la bouche pleine, gorgée de crème,
Votre requiem.
Mon père, c’est vous que j’aime.
Amen.

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