dimanche 30 novembre 2008

Stéfany, le 25 juin 2008

J’étais invitée à manger ce beau soir-là
Les mots, le vins, les notes de musique, on en joua,
Oh yhé ! Oh yhé !

Le serrurier

La manivelle dorée était à coté de la bobinette argentée et toutes deux attendaient leur chaperon, quand tout à coup un bruit bizarre les firent s’interpeller. Quand la porte s’ouvre, c’est un serrurier qui rentre, au lieu de la grand-mère attendue. Il était venu avec sa petite voiture rouge avec un grand coffre, il n’avait pas mis longtemps pour changer la serrure, et il sortait la langue en travaillant. Cui cui fit la bobinette pour l’interpeler. Elle se demandait pourquoi ce drôle de merle était là. Grand-mère était partie chercher des grenouilles et n’avait jamais parlé de changer la serrure. Le soir au diner de moules et de grenouille, en poil !

Pô, le 25 juin 2008

Dans cet entre deux mers, nous sommes cernés de vignes
Mais entre deux autres mers on trouve surtout des pignes
Pin aux raisins !

Passer à la poêle
Où sont passées la manivelle et la bobinette ? Derrière le…
Je suis plus rouge que le petit chaperon à l’heure où le serrurier rend son tablier. Grand-mère m’avait pourtant bien dit de prendre la crème solaire. Ça brûle coté gauche comme quand tu conduis la voiture en été vers l’Est. Faut pas longtemps avant d’être cramoisi. Même la langue de bœuf bouillie n’a rien a m’envier. Mais là je suis cuicuite et recuite. Rouge comme la gorge du rouge gorge, pas du merle. Ha c’était pas un temps pour les grenouilles. Mais c’était parfait pour la pêche aux moules. Ha ça y est, j’ai retrouvé la manivelle et la bobinette.
Derrière le … Poêle.

Pat'ça, le 25 juin 2008

J’ai vu la mer et Nestor avec ses lunettes
Et puis j’ai bu du vin sans lire les étiquettes.
Rha ! crogna rha rha !!!

J’ai faim !!!

Mon gars, j’ai acheté une mobylettes à manivelle, je me la suis prise dans la bobinette et j’ai eu deux dents cassées. J’ai une tête de chaperon rouge ensanglanté et je fais peur au louvetôt ou tard d’ailleurs. Mais j’ai réussi à toper le serrurier qui m’a rejointé des fausses dents piquées à la grand-mère. Et mon voisin qui se bidonne… j’lui mettrais bien la voiture à la casse avec sa femme d’ailleurs. Tout juste bonne à rouiller longtemps dans les pénates. Mais là, mon gars, je dis n’importe quoi. J’ai la langue qui tourne toute seule sans demander au cerveau son avis. C’est automatique comme ma mobylette du début de cette histoire. Cui, cui, le roti est cuit, et le merle est merlu est perlé et l’éperlan est dans mon gosier. J’égrène mas bolée alimentaire au fil de mes coups de mâchoire. Et les grenouilles de ma grenouillère se sauvent par mon nombril. Croa, croa, croa, oui je vais croare que dieu existe et si j’y crois, les moules auront des gants à poils de carotte.

Patrici, le 25 juin 2008

Au lendemain de la fête de la Musique,
J’avais dans le cerveau un bruit de pelle mécanique,
Vite, l’aspirine, tout de suite…

Dialogue gastronomique

Mais où est cette put.. de manivelle ? Elle a sûrement chu avec la bobinette. Et la porte est fermée.
_ T’as encore oublié ! C’est un chaperon qu’il te faudrait, et pas un serrurier. En attendant, demande à ta grand-mère le double des clés.
_ De la maison ou de la voiture ?
_ De la maison, bonhomme. Ensuite, il nous faudra pas longtemps pour trouver la fameuse manivelle pour démarrer la bagnole.
_ Sais pas langue de peilhe. J’ai encore la bouffe sur le feu. Et si on fait rien, ça sera cuit, cuit, archicuit.
_ Faute de grive, on mangera des merles.
_ En fait, c’est des cuisses de grenouilles que j’avais préparées.
_ J’aurais préféré des moules.
_ La prochaine fois, si la voiture démarre.
_ Au poil !

Lotis, le 25 juin 2008

Une semaine placée sous le signe du pied
Par douzaine de tomates ou bien égratigné
Le pied quoi !

Erreur d’aiguillage

En tournant la manivelle, ça déclenche un drôle de mécanisme ; une petite explosion, comme ça pouf, la bobinette se déroule, ça cliquette de partout. Tel un chaperon je surveille du coin de l’œil le stratagème qui frétille. Je me dois de tout bien comprendre ! Détendre, surveiller. Un truc cloche, se coince, un boulon, ou une clef… Je chauffe et je m’échauffe, appelle le serrurier. Je tombe sur ma grand-mère. Mais tout s’embrouille ici… Qu’est tu dis qu’elle me dit. Non, tout va bien ma-mie, oui je viendrai dimanche, oui je viens en voiture, je sais ça fait longtemps, d’accord, oui à 13 heures. Sa langue se délie, je n’ose lever les yeux, je sais que le stratagème est en train de partir en sucette ; ça grince et ça cuicuite, y’a d’la fumée qui sort du centre névralgique. Ma grand-mère au bout de l’autre fil continue sa logorrhée de grande solitude. « Tu sais, les cerises cette année, c’est pas ça hein, entre les merles, les grêles, les grenouilles, la tempête. » La tempête, ouai, tu m’étonnes, c’est la caille ici, ma maison, c’est une tête, je surchauffe, pourtant je ne peux m’en éloigner, telle une moule accrochée à son bouchot, je reste là dans ma mécanique qui pète.
Tu vas finir à poil, lolo, comme d’hab. Mais la prochaine fois, décroche pas le téléphone, c’est tout.

Gégé, le 25 juin 2008

Oh quelle semaine pleine de soleil
Coquillage, crustacé, et le dos tout cramé
Plouf, plouf !


Sans queue ni tête

Manivelle, manivelle, est-ce que j’ai une tête de manivelle moi ? Faudrais pas confondre ma bobinette toute violette…
Bref revenons à nos moutons. Ah oui, alors le petit chaperon resté bloqué devant la porte a dû appeler le serrurier histoire de nourrir grand-mère. Et puis a repris sa voiture, est partie prendre l’air très longtemps faire de grandes ballades dans les champs, tirant la langue à chaque petit ange. Cui cui, cui cui, lui répond son ami le merle. Croa croa son ami la grenouille, quand à son amie la moule, il aimait ses silences. Alors il se posé et sans bouger d’un poil, il s’endormit.

Linlin, le 25 juin 2008

Ce matin ils ont coupé les foins
Annonçant la fin de mois de juin
C’est l’été !

Aujourd’hui j’ai enfin trouvé la jolie reine
Reine des prés, des bois, parfume mes tisanes
Transant tous mes sens et éloigne mes peines partisanes !

Le vélo à bédo c’est mieux
J’ai cherché la manivelle, pas trouvé la bobinette, perdu dans un labyrinthe, comme le petit chaperon rouge dans le bois. Mes jambes sont si flageolantes. Je peux pas me déplacer. J’ai appelé le serrurier, cette sorte de sorcier qui ouvre toutes les portes, même celle de ma grand-mère. Il saura sûrement démarrer ma vieille voiture à manivelle qui dort depuis bien trop longtemps dans le garage de ma grand-mère. Le voilà mais voilà-t-il pas qu’il ne parle pas notre langue, foutu monde où on ne se comprend pas. Heureusement j’ai l’sentiment que le cui-cui de la campagne, celui des merles et des moineaux reste le même et qu’ils se comprennent. Tant pis pour la manivelle. Je laisse la voiture au garage préférant le chant des grenouilles le soir en allant me coucher. Demain j’irai à vélo à la pêche aux moules, c’est plus sympa. Et même si j’ai plus de tabac, je me poile à l’idée d’fumer de la locale et puis c’est tout.

Lolu, le 25 juin 2008

Mais que s’est-il passé,
Où sont mes certitudes,
Du fond de l’invisible, ces ombres dans mes tubes
Qui me taquinent

P’tit oiseau et belle moule,
Musique des sphères
Actionne la manivelle, pousse ta bobinette de chaperon et laisse-moi m’asseoir écouter les oiseaux par l’orifice qu’a libéré lundi le serrurier de ta grand-mère. Pourquoi n’irais-tu pas jouer aux boules sur ta belle voiture. Mais non, ça durera pas longtemps. Après d’façon faut qu’j’aille laver le linge de toute la force de ma langue ragaillardie par les cuicuis. Merl’alors, j’ai pas droit à un peu de loisir moi peut-être ? C’est bon, pleure-pas, allez viens, allons donc les voir ensemble tes grenouilles chéries. C’est vrai, c’est aussi de la musique, un peu comme le chant des moules le dimanche dans la poêle.

Alors en ce moment ça roule ?
L’or en ceci, l’or en cela
De l’andrieux sûr en tous cas !
Mais où est donc passé mon foie ?

Sylvie, le 18 juin 2008

En allant chercher des tomates
J’ai récolté aussi des patates
Beaux légumes vous m’épatâtes !!!

Je rougis comme une tomate
En pensant à ta cravate écarlate
Oh oh oh je m’éclate !!!


j’ai rencontré un de ces êtres sensibles sous sa cuirasse qui boit des ballons mais qui rêve d’avoir de l’eau pétillante. Elle cause, elle cause la banlieue qu’il habite. Mais désolé, il me plait !! Et je vous le prendrai. Je souhaite un coup de pouce pour accéder à son cœur et le tirer de son verre teinté de rouge. Je rêve avec lui de nuits plus belles que le jour et de le mettre dans ma collection particulière. Je sais, je marche sur la tête et jette dans les poubelles tous mes anciens amours, afin de préparer les noces de l’année. Vite, les portes ouvertes sur un paradis nous attendent !!!


Y’a pas de soucis
Je reste par ici,
Fidèle aux mots qui sonnent
J’adule en silence
Ardente et passionnée
Car ensemble on raisonne
Enfants de la bohème
No problème.

Pô, le 18 juin 2008

Mieux vaut une tomate mal rayée
Qu’une patate mal placée .
Fait passer la vinaigrette !


Préparez-vous à douter de votre famille, de sa vie tourmentée et de ses passions. Il faut toujours tout faire pour plaire à tout le monde. Où sont les parfums de contes de fées ? Disparus comme le soleil au dessus des nuages. La menthe est fraîche sous sa petite vérole. Ecoutez votre cœur, il a raison mais attention à des collages immédiats. Pour aller là-bas, branche ton chauffe-eau solaire mais n’oublie pas que nous pensons à ceux qui partent et à ceux qui restent aussi. Ici tout n’est que lacs et forêts à l’infini.


Y’a pas de soucis
Si y’a des sous
Y’a pas de souris
Si y’a des loups
Y’a des sourires
Si y’a des fous
Moins y’a du riz
Plus y’a des nems
Plus tu souris
Plus tu souris
Moins j’ai la flemme
No problem

Patrici, le 18 juin 2008

Que je joue en simple ou en double,
Mon jeu vaut pas plus cher qu’un rouble
Ping Pong Ping… Merde, encore raté
Conclusion : me jetez plus des tomates


Il est spécialiste d’on ne sait trop quoi. Pourtant, vous avez tout intérêt à appeler cet homme. Que ce soit l’éléphant ou la poupée, tout ce qu’il touche reste de marbre. C’est quand il se tait que la fête commence. C’est ainsi que des hommes et des femmes de tous horizons se précipitent pour savoir si les inscriptions sont encore possibles pour participer à ce qu’il sait le mieux faire : rien. Ainsi le ridicule n’est plus ce qu’il était, et le menu peuple se demande encore d’il est pour ou contre le débat d’idées, à savoir se vêtir de béton et de bitume, ou de simple feuilles de vignes. Il faut dire qu’avec son pare-brise panoramique il peut voir ce que tout le monde fait et savoir ce que tout le monde sait. C’est ce que nous apprend, depuis des siècles, la médecine chinoise qui dit que les mauvais médecins ont toujours le cabinet plein. Pourtant rien ne vaut la bonne grosse boulette, celle qui (se) consume les soirs de fête.


Y’a pas de soucis
Quelle que soit la route que tu prends, tu arriveras toujours quelque part. Ici ou ailleurs, à chaque fois, tu trouveras ce que tu cherches. Mais le sais-tu toi-même ? Rouler, rouler, vitres ouvertes, cheveux au vent. Dans les hauts parleurs, un riff sauvage de Johnny Winter te donnera le tempo. Rouler, rouler, chercher ce que tu ne connais pas.
Le trouveras-tu enfin ? Sans doute, no problem.

Pat'ça, le 18 juin 2008

J’ai écrit un mail à Tom, Tom@free.fr
Il m’a répondu du fond de sa tente berbère
Raz el hamout !!! Akbar.


L’herbe est toujours plus verte ailleurs que dans mon pré. C’est ce que je dis à l’orchestre quand il joue. Cela me fait comme des bulles de rêves dans la tête, ploum, paf, spitch, whoua, trop fort. Mais c’est du champagne ! que je bois sans complexe, encore et encore. C’est un jéroboam de moins de 79 centimes le litre que je trouve chez le marchand de sable. Il ressemble un peu à Polnareff jeune. Vous savez : les lunettes. Et les cheveux… Il m’a soumise au coupe-coupe, que c’était bon… Et je me suis souvent demandé comment redonner du brillant à ma toison d’or. Polnareff m’a dit que ces clients sont tous rasés et c’est pour ça qu’on les aime. L’on se sent comme un avant-goût de paradis… Et cela corrobore le fait qu’on ait trouvé, caché sous le sable, un évangile de Marie-Madeleine. Amen…


Y’a pas de soucis
Y’a pas de lézard, ni de mystère…
Et puis les problèmes n’existent pas.
Je n’aime que les solutions…
Les bad vibes finissent par se taire…
Et les angoisses terminent au trépas
Y’a-t-il des questions ?
No problème

Géryluc, le 18 juin 2008

Chouette ce soir c’est l’atelier d’écriture
Depuis mercredi dernier pas beaucoup d’ordures
Salade de tomate à midi


Une épreuve plus qu’un accomplissement, mais quoi, les bonsoirs d’Alfred, une épreuve. Bon ah ! Des pépites en orbite, d’accord ! D’accord, je comprends, tu es un scientifique mais des pépites, d’accord des pépites… Tout un voyage mon garçon ! Alors vous êtes allé jusque là-bas pour mettre en orbite ces pépites ! C’est la clé de l’histoire mon garçon. Ca alors professeur, je n’en reviens pas. Me raconterez-vous le mirage de la frontière ? A ça, c’est l’enfer.
L’enfer ! mais…
Oui un écolo en prime…
Vos propos sont un peu énigmatiques, professeur !
Faites une pause. D’accord vous prendrez bien un fruit, un verre d’eau !
Non merci. Bon les pizzas viennent d’arriver.
Ah bonsoir Ben !
Bonsoir professeur, comment va !
J’étais en train de faire une pause.
Bien, bien !
Mardi prochain ? Dans une semaine, oui, comme d’habitude.
Il y a de la friture sur les ondes.
Cela peut arriver par temps d’orage. Oui c’est vrai mais aujourd’hui il a fait plutôt beau non !
C’est brai. Bon.
De plus en plus fou ! Ces dialogues du mercredi soir sont décidément bien déconcertant !
C’est vrai, des pépites en orbites, tout un programme de vous écouter nous raconter vos aventures.


Il n’y a pas de souci
Je dessine un verre d’eau
Un verre d’eau, dans un verre à pied
Un pied de nez, ça c’est envoyé
Envoyé, je rêve de t’écrire un mot
Un mot d’où ? Un mot d’ici.
No problem !

Gégé, le 18 juin 2008

Des derniers jours bloqués
Dans mes savates
Un peu serrée et rouge comme une tomate
J’ai éclaté plouf !


Depuis quelques jours le soleil est de retour ;mais d’où vient cette petites musique qui me monte à la tête ? Assise sur une confortable moquette je me laisse porter par les douces peintures de la fête, nostalgie d’un temps passé ou instants de gloire ne rimait pas avec espoir. J’arrête là mes vieilles histoires et dédie la lettre à tous les faiseurs de musique aux couleurs d’ivoire. Vivez et respirez une douceur légère, aspirons un grand bol d’air vrai. Et surtout prenons le temps, chaque chose à ces moments. Le mois prochain ne sera pas vilain, le noir est sa couleur. Alors écoutons le vent à travers les parcs et les mémoires et que chacun de nous restions d’étonnants voyageurs.


Y’a pas de sous si…
Mais des fois on se fait des ennuis
Alors faut juste voir arriver
Au loin le soleil et les envies
Et d’un coup de bon sentiment
Abracadavie à l’infini
On s’aime et no problem

Linlin, le 18 juin 2008

A force de se prendre des tomates dans la poire
A force de jouer et de ne plus y croire
On se dit qu’y’a des cons !


J’aimerais un jour passer un hiver au Québec et voir de ses rives la mer bleue sous la menace des tempêtes rejetant les objets de la séduction. J’aimerais voir aussi sous le signe du sourire d’une belle Québéquoise le DICK,octeur peureux qui cadenasse son trac pour oublier toutes ses angoisses… Je voudrais aussi goûter à ces drôles de poissons dont on dit « rincez-les avec du vinaigre de cidre » avant de faire cuire. Je rêve de cet hiver et c’est un festival mais dans une société où tout s’érotise je veux de ce Québec soit comme vous ne l’avez jamais vu, pour comprendre enfin comment ça marche.
Je m’imagine déjà prèItaliques des cimes ou face au parc de Québec après avoir compris pourquoi j’étais là.


Y’a Pat. Soucis
Pourtant elle sourit
Qu’est-ce qu’elle a aujourd’hui
On dirait même qu’elle rit
C’est comme un jour sans pluie
Comme un miroir de vie
Comme si elle avait bannit
Tous soucis, tous ennuis
Mais demain vient la pluie
Pat redeviendra blème
No problem.

Lolu, le 18 juin 2008

Rouge comme une eau tomate
Ce p’tit sang dans mon cœur moite
Ah l’passé, qui l’eut cru s’y fixe !

Mercredi, c’est écriture/pizza, et toi ?

Dans l’enfer du décor de cette nuit sans lune..
Quoi petite la nuit : il n’y a pas que la taille qui compte. Mercredi aussi est petit, et il raconte très bien les histoires, et sait très justement décerner le prix Nobel à la paix de cette nuit qu’a deux cordes à son art mâture de navire aguerri. C’est marrant, mais sur la couverture, à l’endroit du décor d’équerre de cette nuit mal lunée, sévit un blanc halo dont l’avenir est chaque fois un choix de tous les jours bien huilé à sa lune..
Ah Mercredi, toujours l’esprit Western, à dégainer ta plume en tous temps, à tout va, et chaque mercredi soir t’acharner à combler le creux de mon âme curieuse par les carcasses rongées d’un rêve d’aventure échoué entre deux phrases, deux mots, deux bons amis.
Merci, merci, merci, friendly Mercury, amis mercuriens du mercredi.

Lolu, le 11 juin 2008

Chouquette, boudin, jus de raisin
J’ai mal au ventre ce matin ?!

Eil

Au soleil de Bourdeilles, je veille dans mes gueilhes et m’empiffre jusqu’à pas d’heure dès mon réveil de salsepareille, l’oreille à la bouteille où vit ma petite abeille, pareil à une merveille, Simone Weil. A son réveil, to say son amour à mon âme éblouie, elle en raye le verre de sa langue de peilhe. Ma limace chérie, c’est beau quand même la vie.

Pô, le 11 juin 2008

Putain chiotte merde
Bite couille remerde
Oups !


Eil

Le soleil réveille les abeilles bourdonnantes d’oreilles et à Bourdeille la merveille bouteille pareille à l’éveil la veille de Simone Weil vétue de gueilhes qui raye avec sa langue de peilhe. She say salsapareille.

Virage serré

Minuit, j’ai le carrosse en citrouille, et si trouilles viennent à minuit les citrouilles sont vaines. Elles mettent les voiles et tu les regardes. Ce phénomène se produit à chaque solstice de la vie, c’est l’embuscade paralympique du lendemain de la veille qui n’arrive jamais. Cochon de destin qui vous met en dentelles, ça va de soi. Le vent souffle à travers moi et je n’y suis pas. Je me fais la belle et ça dure longtemps avant que je me souvienne de ma prochaine idylle pas éternelle. Téléphoner maison. Même l’innocent boiteux du village merveilleux connaît la nouvelle sans l’avoir voulu. Ça ne va pas s’arrêter comme ça.

Pat'@, le 11 juin 2008

J’en ai marre
De tout ce tintinmarre
Raflachoustougris !!!

Eil

Je dors et Simone Weil(le)…
J’attends le lever du soleil pareil à la fleur qui va s’éclore.
Je suis à Bourdeilles et parmi toutes ces merveilles, j’en remarque une qui m’escalade… C’est une abeille. Bon je reprends ma bouteille et avale quelques poignées de Salsepareille afin de me maintenir, maintenant en éveil car je vais bientôt enfiler mes gueilhes et pratiquer mon sport favori : la langue de Peilhe sur la place du village. Là il y a toujours des oreilles complaisantes pour m’entendre to say des mots qui rayent. Mon réveil se mit à sonner la veille… C’était un rêve…

Dentelles, citrouilles et sarrazins

J’ai décortiqué la citrouille et je pense qu’à minuit il sera temps d’y intégrer des haillons et des voiles tout autour. Ma douce robe de tulle attire les éphémères. Quel curieux phénomène que cela !!! C’est comme une embuscade de Sarrazins le lendemain d’un tremblement de terre. Médée a transformé en cochon toute cette armada et la dentelle de leur queue en soie virevolte dans le vent léger. Qu’elle est belle la scène que voilà. Depuis longtemps j’attendais cela. Cela ressemble à l’idylle de la terre éternelle avec Héphaïstos. Alors je téléphone à notre dieux boiteux. Cet homme merveilleux qui connaît le secret du métal. Chaque nouvelle pièce qu’il façonne est un chef d’œuvre d’ingéniosité voulue. Je vais arrêter là mes frasques imaginaires.

Patrici, le 11 juin 2008

Ce soir, les drôles ont bien assuré
La preuve tout le monde rigolait
Sauf ceux qui ne sont pas venus.

Eil

Salut, langue de peilhes, I’ve something to say, enfile tes gueilhes, prends les merveilles et tes bouteilles de salsepareille, branche ton réveil, et demain, s’il y a du soleil nous partons à Bourdeilles se faire rougir les oreilles. Y en aura pas pour les abeilles, et pareil pour Simone Weil. Que viva el rey.

Voyage initiatique

j’ai le caberlot comme une citrouille. A présent j’ai rencontré un tas de fétards et ensemble, on a mis les voiles, direction Tulle. C’étaient de drôles de phénomènes qui faisaient du bruit en vidant les bouteilles. Quelle embuscade. Aujourd’hui, je me fais un sang de cochon en constatant mon mal de tête. Putain, on n’a pas fait dans la dentelle. D’ailleurs ma belle chemise en soie en a fait les frais et prend le vent. Cette soirée était belle pour les rebelles. Je m’en souviendrai longtemps mais j’essaye que idylle avec la déco bouteille ne soit pas éternelle. Merde, je devais téléphoner.
Me voilà maintenant boiteux du cerveau et je ne trouve pas merveilleux de bous annoncer cette nouvelle. « Tu l’auras voulu » aurait pu dire ma mère. Mais pas question d’arrêter.

Géryluc, le 11 juin 2008

Ça fait tellement longtemps que je n’ai pas écrit

Ça fait tellement longtemps que j’aurais dit
Oh et puis zut, tant pis !

Eil

Réveil : soleil, abeille
Merveille : bouteille, salsepareille
Je veille : Bourdeille, pareil
Oreille ? langue de peilhe
Simone Weil : l’éveil
Je raye to say
Je passe la gueilhe.

Cendrillon, pas d’inquiétude

La belle citrouille se changea en carrosse à minuit et la belle princesse en haillons perdit son beau voile de tulle. Elle retourna chez elle à son phénomène. Ce phénomène, le foyer, l’âtre, cendres ; ses sœurs en embuscade, le lendemain, attendaient au courant de la venue du prince charmant mais elles n’eurent droit qu’à deux beaux cochons après qu’il fut venu la parer de dentelles de soie. Ils furent très heureux et même le vent chante encore cette belle histoire qui est contée depuis longtemps et encore pour longtemps. Quoi longtemps ! Une idylle éternelle.Hier soir, je téléphonais. Allo, madame Boiteux ? Merveilleux, tout est merveilleux. Ne vous inquiétez pas. Je vous donnerai des nouvelles en temps et en heures voulues. Attendez, arrêtez. Qu’est ce que je vais bien pouvoir vous raconter.

Gégé, le 11 juin 2008

Y’en a raz le bol
De toutes ces gouttes qui dégringolent
Je dis Stop !


Eil

Tout a commencé par une belle journée. Je me suis levée sans réveil, mais avec le soleil. C’était vraiment un matin plein d’éveil malgré la veille où j’avais voulu à tout prix finir les bouteilles. Vous imaginez l’ambiance gueilhe ; en plus dans ces cas-là tout est toujours langue de peilhe et on se fait mal aux oreilles. Alors même si j’avais comme on dit les abeilles, j’ai mangé un peu de salsepareille, plantes pleines de merveille, que m’avait donné Laurence de Bourdeille. Potion sans pareil pour enfin lire Simone Veil and say : qu’est-ce qu’elle envoi, qu’est-ce qu’elle raye.

Petite nouvelle de quatre heure

Citrouille et cinq peut sont dans un bateau. A minuit, le ciel se voile et comme de la tulle les nuages flottent. Quel drôle de phénomène. Je me demande si je ne suis pas tombée dans une embuscade. Je laisse passer la nuit et le lendemain je me réveille et que vois-je ? Un cochon tout habillé de dentelle et de soie, le vent faisant voler ces belles traines, et longtemps plus tard, après bien des idylles éternelles, j’ai du téléphoner au canard boiteux, petit animal merveilleux, qui revenant de ses voyages nous ramenait des nouvelles et voulu encore nous raconter mais il était temps d’arrêter pour aller se coucher.

Linlin, le 11 juin 2008

Où est passée ma zénitude ?
Faut pas qu’ça d’vienne une habitude !
Faut que je range mon bordel !

Eil

A mon réveil j’étais pareil à un soleil en veille, autant dire éteint. En effet, je venais de rêver de Simone, Simone Weil qui avec sa langue de peilhe et vêtue de ses geilhes me hurlait aux oreilles comme un bourdonnement d’abeilles « you must to say that I’am a prety woman ». J’ai chopé une bouteille, un château Bourdeilles et là ho merveille ! je me suis retrouvé allongé dans un champ sans pareil de salsepareille. Ce fut comme un éveil jusqu’à ce que le disque vinyl qui passait se raye. Quel con de cauchemard ! il était temps que je me réveille.

Badin !

Mon voisin avait une tête de citrouille et un soir d’Halloween à minuit je l’ai pris pour une déco. J’ai recouvert son corps d’un voile de tulle. Il se mit à courir et l’on aurait dit un phénomène de foire tombé dans une embuscade. Le lendemain il me faisait une tête de cochon. J’ai récupéré ma dentelle qui n’était finalement pas de tulle mais de soie et le vent l’emporta. Je rejoignis ma belle avec qui depuis longtemps je vivais une merveilleuse idylle que je pensais éternelle. Quand on ne se voyait pas on se téléphonait, nous vivions un amour qui n’avait rien de boiteux, seulement merveilleux, merveilleuse nouvelle et nous l’aurions voulu immortel. Nous voulions nous désirions vivre et nous gorger de cet amour sans jamais s’arrêter.

Lolu, le 4 juin 2008

Encore cette semaine je fus,
Fus droit au but et bus au fût,
D’un an plus vieille !

Mais tous ces crabes..

Mais tous ces crabes dans tes casiers, y en aurait pas un pour m’aider à déménager : partir loin, vers les cieux merveilleux du cul de ma voisine que je vis soulevé au bruit de mon tracteur, dans les périphériques nuées du pot d’échappement de ma tête malade. Taratata toum, j’en pète de bonheur. Quelle belle musique, tes seins qui faribole dans ce fier décolleté. Allez viens avec moi, affoler tes désirs dans mes verts horizons. Si, je t’assure, crois-moi c’est inutile mais nécessaire et tous ces crabes dans tes casiers, y en aurait pas un pour m’aider à déménager.

Pat'ça, le 4 juin 2008

Ou la la ou la hu !
Tout ce que j’ai vu !
Que d’émotions mais tout va bien.

Amoures psychédéliques

J’ai rangé les lapins dans les casiers en attendant de les manger avant de déménager.car je sais que je vais partir loin, avant le jour. C’est merveilleux de savoir que partir c’est pourrir un pneu. Je laisse mes chats à la voisine et le tracteur au laboureur. Mes plantes seront posées sur le périphérique à la merci des voitures et des pots d’échappement. CO2 mon amour. MC2 mon malade. H2O mon litre de vin et taratata, touroutoutou, turututu, toiroitoitoi. C’est de la musique pour les âmes folles qui s’envollent dans la terre, la merde, le fatras de la guerre. Aussi ton décolleté, décalotté, encalminé, m’affole et me rempli de désir de toiroitoi. Il m’est nécessaire de terminer cette page, de la tourner pour en aborder une vierge.

Patrici, le 4 juin 2008

Un éclair aveuglant que personne n’a vu
Forcément on avait tellement bu
Et le reste.

Vie de pecheur sans accent(s)

On avait relevé les casiers : homards, crabes et le reste. On les avait déménagés dans le fourgon et ils allaient partir loin : vers Paris et ailleurs. De merveilleux restaurants les avaient achetés pour les offrir à leurs voisines qui étaient venues en tracteur malgré le périphérique et les fumées des multiples pots d’échappement qui finiraient un jour par les rendre malades. J’ai ensuite amené tard à tata le reste de la pêche et la musique qu’elle m’a jouée résonne encore à mes oreilles. Heureusement, le décolleté de sa voisine me redonne le désir d’espérer un plaisir nécéssaire.

Gégé, le 4 juin 2008

Si j’avais su je n’aurais pas attendu
Quelques mois de plus
Mais il a fallu
Donc c’est parti !

Petite histoire

Un jour, je ne sais plus exactement quand, j’ai perdu mon casier. Mais quand il a fallu déménager, je l’ai enfin retrouvé, je suis partie loin. Depuis que j’ai commencé ce voyage tout parait merveilleux, d’ailleurs je me suis fait un amie voisine qui conduit son tracteur, mais je n’ose pas lui demander. Pourtant je devrais même si j’ai peur de toutes ces routes périphériques et tous ces véhicules qui polluent avec leurs pots d’échappement, et qui nous rendent malades. Taratata tout ça c’est que du caca burker ! heureusement que dans cette vie nous avons encore la musique humaine, et ces grands décolletés de femmes et d’hommes, sources de désir, bonheur d’échange et d’écoute nécessaires pour réellement avancer.

Linlin, le 4 juin 2008

De faire du vélo j’ai fini tout fourbu
Raz le bol de cette celle collée au cul
Mon vélo contre un gros repos !

Putain d’évitement

Comme un ostréiculteur remonte ses casiers, je remontre toutes les merdes de mon passé et j’éprouve le besoin de déménager. Comme un besoin de fuir, de partir loin de tout le poids de ces ennuis pour un monde merveilleux. Peut-être seulement chez ma voisine de palier, celle au gros tracteur et partir loin avec elle en traversant le périphérique loin de tout ces pots d’échappement, de ces factures qui me rendent malade et chercher sous les pavés la plage. Et taratata taratata, c’est finalement une triste musique qui ne veux rien dire et n’exprime que ma mauvaise humeur. Mais peut-être est-ce que le décolleté de ma voisine me redonnera le désir. Je crois qu’il est nécessaire que je fasse le point, enfin sur cette vie dissolue et retrouve l’équilibre et la zénitude qui m’est propre.

Lolu, le 28 mai 2008

Petit soldat prend courage
Détends-toi et quitte ta rage
Vite, une plage !

Douche lustrale

Soumis au coupe-coupe des éclairs, ce temps tonnerre s’est avancé sans déranger ceux qui y habitent tellement ils mataient la télé, une télé légère comme la crème pâtissière allemande.
Ce temps de pluie inespéré parmi plus de cent marques de pianos, quelle divine musique des eaux ! Et ces pluies ont tout emporté des lourdeurs d’mes mauvaises humeurs telles des portes béantes ouvertes sur un paradis oublié.
Il faudra que j’en parle à la préfecture de police : qu’on peut les retrouver la sagesse, l’innocence, tels l’éléphant et la poupée des joies simples de nos enfances. Leur parler de l’orage à toutes ces plaignantes qui rêvent d’eau pétillante au fond de leurs grands yeux.
Les inscriptions encore possibles de tant de peines au fond du cœur s’effaceront toujours aux prochaines pluies.
Alors tâchons de rester serein jusqu’à ce que reviennent les nuages.

Sylvie, le 28 mai 2008

Dans le vent sombre de l’allée
J’ai ramassé les longs pavots violets
Qui riaient, n’oubliez pas !

Dans le vent sombre de l’allée
Pleure mon cœur affolé
Qui disait, n’oubliez pas ?

Sans titre

Le dictateur peureux se cadenasse à son Etat et c’est pour ça qu’on les aime si peu pas plus que dans la peau d’un âne. Heureusement qu’il nous reste la grosse boulette qui fait rêver à la création du monde. Tellement plus beau et plus ? comme vous ne l’avez jamais vu depuis longtemps. Heureusement elle cause, elle cause la banlieue pour détrôner ce poltron car le noir est sa couleur, et nous sommes prêts à ouvrir le chemin afin de ne pas être des damnés qui déambulent à travers les parcs.

Patrici, le 28 mai 2008

En cuisine, on a roulé des chapatis (mécaniques)
Pour les grands et pour les petits (beatniks)
Macarel, que c’était bon, putain, con !

Au camping, on a roulé des mécaniques,
Comme les grands et comme les beatnik
Macarel, que c’était bien, con, putain.

Sans titre

L’ouest : un art de vivre, c’est nouveau. C’est un embarquement immédiat pour le soleil et les férias. Sans compter que le café noir, ça va avec tout, et surtout l’armagnac. Mais le couteau du temps a laissé sa marque dans la bedaine des festaïres qui se relaient pour occuper le trône au fond du jardin. Car enfin, pour l’aspect trouble de la chose, chacun se retrouve seul à gérer ses affaires… à faire. C’est en un lieu que l’on peut se rapprocher pour aller plus loin dans le plaisir des fêtes mais pas des défaites. Pour les autres, l’abstinence se vit souvent comme une fierté, même s’ils ne comprennent pas toujours qu’il n’y a parfois rien à comprendre. Ils ne sauront jamais, hélas, que la Jaqueline chauffe autant que les champagnes de vignerons ou de négociants. Tant pis pour eux.

Frédérique, le 28 mai 2008

Encadré déchassé exhibé
Dans une pièce à thé
Sans sucre s’il vous plait !

Encadré comme une touffe exhibée
Dans une pièce à thé
Sans sucre s’il vous plait

Sans titre

La mine éclaire le désert de flaques célestes vers de nouveaux territoires éclatés par du rouge. La planète rouge peut virer au bleu éclatée par le bleu vers un vers lumineux. Bulles de rêve autour de nous et dans nous chaque matin même s’il fait froid. Les peintures de la fête resserrent les liens de lumière qui frappent ton visage même s’il fait froid. Allumer cette pâte différente fraîche et fruitée pour retrouver la douceur de ces moment-là. Une nature joyeuse monte dans l’espace. Et au cas ou vous vous poseriez la question je vous laisse supposer que d’autres horizons colorés avec des feutres attendent. Sous le signe du sourire et même s’il fait froid. Le coffre-fort renferme des odeurs de pluie.
Rédac chef d’un jour c’est pour vous séduire.

Lolu, le 21 mai 2008

Plat du jour : salade au cœur d’artichaut

Elle incarnait, nue toute entière, à elle seule, la Terre.
Le corps tout grand ouvert à la Beauté du Monde,
la musique fatale de son souffle à mon cou
abandonnait mon âme à l’obscure grandeur du ciel.

Cela s’est-il joué sous de mauvais hospices
ou à la bonne étoile ?
La corde du violon a sauté et du voyage,
pauvre naufrage,
me voila, seule, égratignée, abandonnée glacée à la vide banquise.
Le moral détraqué au coupe-coupe d’un destin furibard,
je remâche nos joies pour me nourrir encore de ces petits détails qui font les grands festins quand la vie s’est vidée d’une mer trop fragile
et qu’il ne reste rien pour habiter nos mains.

Lotis, le 21 mai 2008

J’ai mangé des escargots que j’ai ramassés à Netto,
Et pourquoi pas ?

Maudite palette
Les peintures de la fête, c’est tous les jours dans ma tête…
Des fois les couleurs éclatent, ça claque en tout sens, ça s’embrouille et ça chante… Les temps sont joyeux, tant qu’ils sont consommés avec modération.
Je suis rapidement ivre, par paliers, en escaliers où parfois je chute… Parfois différente, fraîche, fruitée, je chante, m’enchante, enchantée. Mais peu ça dure… je déchante et, la couleur sombre du fond de vinasse aux lèvres… je retourne à mes ouailles. A savoir, chaque jour combler le creux… De la vague, de la toile, je contemple le tableau de ma tête et me pose mille questions sans fond. A qui appartient l’avenir ? Et pourquoi. Et où est passé le chat ? Alors je tourne l’œil vers la case Télé en attendant l’inspi, en attendant le chat, Godot ne viendra pas.
Drucker tient ! Ne manquait plus que lui. Deux trois néo babas m’en colent un uppercut. Un écolo en prime et je frôle la déprime. Je zappe. Et retourne à la toile.
Ecoutez votre cœur, il a raison toujours qui m’disaient. T’as la gueule que tu mérites qui m’disaient… Les couleurs de la fête dans ma tête tournaient au sombre puis virevoltaient à l’ocre. Et c’est pour ça qu’on les aime.
La toile de ma tête est pleine de fils où je m’accroche où je m’empêtre et me délecte à la fois.
La chimie du corps humain est complexe.
Le cul posé sur un tabouret, le cortex noué, je dénoue lentement les fils de ma toile, en attendant qu’explosent de nouvelles couleurs.

Gégé, le 21 mai 2008

Toute la semaine j’ai rangé et chaque jour sent bon le blé…Oh hé,
faut laisser décanter


Et tout va trop vite

La planète rouge a viré au bleu mais…
Il est déjà dans votre poche, vous ne le connaissez pas et pour une forte récompense la préfecture de police légère a montré ses seins.
J’ai rencontré des bulles de rêve.

Geuneu, le 21 mai 2008

J’ai conduit la DCV, Boudiou
A comme c’était beau, ça roule !


Mais qué passa à l’halle ?

Il est sûr qu’à l’Ecofestival, il n’y a pas que la taille qui compte, mais la taille de quoi lui dis-je ? A coup sûr parmi les cent marques de piano exposées sous la halle, il fallait regarder sans déranger ceux qui y habitent même s’ils sont de petite taille, les nains vivent-ils dans les pianos ? Bien évidemment ils nous envoient des signes et des sons pour décoincer les esgourdes des mal entendants. Cependant la halle représente un espace spécial pour la conquête des esprits lourds. Selon le discours du monsieur de Toulouse, créateur du SEL il prétend que la mine éclaire le désert de flaques célestes qui pourraient aider à mobiliser des personnes en fin de convalescence pour décrocher la lune. Ils pourraient monter vers des montagnes sculptées, et comme d’étonnants voyageurs s’accrocher à des objectifs dorés.

Linlin, le 21 mai 2008

Les escargots de mon jardin n’attendent que cuisson, laurier et thym.
A table !


Il faut repeindre

Une douleur encore teinté de rouge comme les murs d’une prison dans barreau, comme un embarquement immédiat vers une destination inconnue. Pourquoi pas vers l’ouest : un art de vivre où je pourrais repeindre en douceur d’une couleur orange ma vie de pauvre erre.
Mais à quoi ça sert que Jésus se soit décarcassé à changer les couleurs de cette eau pour que le vin soit rouge et non orange, couleur de tendresse et de sagesse. Pourquoi tant d’exploit comme s’il était sur la piste aux étoiles ?
Rien n’a changé, l’éléphant et la poupée ne sont que des jouets qu’on manipule sans soin. Pourtant ils sont bien plus précieux que d’autres tant ils nous font rêver. Les enfants de la balle sont les enfants de la Terre, il faut faire portes ouvertes sur un paradis. C’est la clé de l’histoire.

dimanche 9 novembre 2008

Vernissage le 5 décembre à 19 heures

Stéfany VALET
présente
"Ombres et Lumières"
Vernissage de l'oeuvre de l'artiste toute en sculptures insolites
oeuvre de l'exploration de l'intime de soi

vendredi 5 décembre 2008 à partir de 19 heures
à l'atelier Zef et au "28"
avec du son, du rock, tendre et violent mais surtout engagé
Cocochung!



samedi 8 novembre 2008

Ecofestival de Pellegrue : samedi 18 avril 2009


Mercredi 5 novembre 2008, Sylvie TRUDEL(Co-présidente de l'atelier Zef), Laurence ANDRIEUX (Présidente) et Laurent BOUQUEY(Responsable du "28") ont lancé le coup d'envoi de l'édition 2009 de l'Ecofestival de Pellegrue, par une première réunion de travail, qui sera bientôt suivie par les idées toniques de toute l'équipe .



Ils présentent pour l'occasion le livre d'or 2008, recueil des voeux des citoyens grands et petits, consultable par tous à l'atelier Zef autour d'un thé ou d'un café.





La date de nos prochaines rencontres écocitoyennes est arrêtée au
samedi 18 avril 2009


"A la Saint Parfait,

faisons bien les choses !"