samedi 13 décembre 2008

Astro Linlin, le 10 décembre 2008

Né sous le signe de la patate

Plutôt chemise que survêtement, il est « chips sous des dessous chocs ». Plus il est en réunion et plus l’entourage réalise sa valeur ( 100 patates !...).
Mais il sait rester humble, c’est une mélodie en sous-sol. Ce signe de terre, très pragmatique, est très proche de ses racines et sa connaissance du terrain le rend particulièrement efficace en temps de crise.
Il aime fréquenter le gratin mais partage volontiers son petit fécule avec les moins aisés. Il préfère cheminer tranquille, être pressé ne lui convient pas vraiment, même si cette faiblesse est très appréciée, en particulier des enfants.
Pour rendre service il peut se couper en 4 en 8 en 10 et avec sa frite habituelle, il devient vite le compagnon idéal qui animera vos soirées grillades. Il sait garder les secrets, vous pouvez le cuisiner à toutes les sauces il ne parlera jamais !
Gare à vous cependant si vous tentez de le tromper, le signe de la patate a des yeux partout !
Santé :
Mieux vaut éviter les natifs du signe du Doryphore. Ils pourraient mettre en péril ce que votre signe a d’aérien, compromettant ainsi votre progression sociale.
Attention vous prenez souvent le bouilli, c’est mauvais pour votre tension. Heureusement la fée Culent veille sur vous. Surveillez votre peau, si elle steak frite ce n’est pas pour laisser paraître votre beauté intérieure.
Quelques personnalités nées sous le signe de la patate :
Alon Dulon, Patrock Tabatier, Nikalos Sarkastic, Sapho Fauvier, Racha Ditadi et Jésus.
A force de vouloir créer des multinationales, vous risquez comme eux, de vous retrouver dans le potage. Restez modeste est ce qui vous va le mieux, si vous le pouvez.
Amour :
Soyez prudent, Bindje et Charlotte essaieront de vous séduire mais soyez nature, c’est ce qui vous va le mieux.

la bonne crevure, le 10 décembre 2008

Aujourd’hui que du bonheur ! Pourvu que ça dure à cuire ; à cuire, mais c’est bon quand même ! Avec toutes tes astérisques et tes guillemets du mois de Mais et j’admets rapidement que l’escargot dont la philosophie nous surplombe et me plombe, et me replombe : je suis plombée.
En effet je trouve que les gens parfois sont d’une incorrection, on n’abuse pas les désabusés et la fessée. Bon, c’est fait, c’est plus à faire, un bon café juste au moment d’aller dormir, là où je me pose, auprès d’une vieille bagnole de pacotille toute en plastique au capot incurvé. Bien ineurvé. Autrement ça ne fonctionne pas. Ou mal alors, qu’attendez-vous pour vous révéler, vous qui n’avaient rien à dire, dire qu’il n’y en a qui manque de la dernière fois, quand le ver de terre s’est transformé en rêve à travers les oreilles des arbres en fleurs.

Pô, le 10 décembre 2008

Je me pose beaucoup de questions
Mais il répond toujours non
Je m’inquiète mais à quoi bon
Comment se résoudre à l’abandon
Mon père


Tu m’as dis que 36 ans c’était le plus bel âge
Et à 37 qu’est-ce que tu me présages
Encore un mirage ?

Allégorie de la vie du Haut entre-deux-mers

Pas facile de se tenir tous les jours au sommet de sa gloire. Hein ? Et oui, te voilà sorti de ta bulle de rêve ! Réveillé le fantôme dans les entrailles de la terre ! Te voici dans le grand désert des boutiques préhistoriques pleines de vide. Tu la voyais pas comme ça ta vie ! Mais rassure-toi, il existe aussi à l’ouest un art de vivre qui te réconciliera avec nous tous comme avec toi-même ; le tout c’est d’y mettre un soupçon d’amour et de malice. Tu vas voir, c’est marrant, mais sur la couverture de la brochure y avait pas les prix des boissons. Alors y a que ceux qui rêvent d’avoir de l’eau pétillante à tous les repas qui peuvent apprécier le goût salé de la facture. Du coup nous qui nous contentons de peu, on rigole.

Vous remarquerez sans doute la confusion du dicton qui va suivre. C’est pourquoi je vais tenter de vous dévoiler le contexte dans lequel un bérurien l’écrivit. Ça se passait dans le Périgord noir et un petit chat nictalope jouait du piano sous les étoiles. Après ça on ne s’étonne pas qu’un âne sache jouer de la guitare, ou qu’un arc ait besoin d’un maréchal ferrant. Vous êtes maintenant prêts à méditer la citation qui suit : « Mieux vaut avoir 4 cordes à son âne que 4 sabots à son arc !! »

Pat'ça, le 10 décembre 2008

Tracattitudes en décade, pas de problème des solutions !
Toute halée, exaltée, que de me remuer les rognons.
Bing ! Whou ! Clang ! Hihi ! Bleu.

Elle-même ment tellement, de temps en temps.

Aux commencements, dans les temps d’avant de maintenant, elle ment, tout doucement, en lenteur, comme si elle voulait, sa bonimente, avoir le temps de se diluer à travers les parcs, les parcs où errent les damnés, damnées, sacré nom de dieu damné, damassé.
Ha, l’on peut dire que je m’égare ou que ma cervelopipède, charnue et néanmoins vitreuse, se libère dans le corral des rodéos. Et j’avoue que je prends plaisir à cette balade sereine et revigorante, comme les champagnes de vignerons, ronds et rougeots. Et au cas ou vous vous poseriez la question, je mentionne souvent la même âme aimée même si l’âme meut de temps en temps.


« Comme la liane est à Tarzan, fidèle à toi doit être l’amant ».
Figurez-vous que je dois la connaissance de ce dicton et son histoire grâce à un loir qui farfouissait dans la cave. Je descendis vers les abysses. Derrière un tas de fatras, je trouve un cahier d’écolier, tâché de cambouis, un cours de classe du 10 décembre 1927. c’était, disait la dictée, la phrase favorite des amazones à gueule noire, vêtues de moire. Peuplade amoureuse, possessive et libre ; ses maisons caracolaient dans les arbres couleur d’ébène. Cela se passait dans le fameux pays où il pousse des pieds de nez voir de geai.

Linlin, le 10 décembre 2008

Maintenant dès quatre ans, t’es dans la cours des grands.
A douze ans, potentiel, criminel tu seras.
Et face à la justice, un florilège de glands,
Tu risques d’avoir le cul qui Fleury Mérogis.

Qu’elle cause, mais pas dans mon jardin !

On peut dire qu’elle cause, elle cause, la banlieue. Parfois elle fait rêver à la création du monde nouveau que l’on voudrait voir émerger. Moi je ne rêve que d’avoir la vision de Jésus à travers une femme. C’est sûrement plus réaliste que de vouloir s’attaquer au narcissisme de nos états et de vouloir révolutionner le monde.
Bien sûr, je voudrais ouvrir le coffre-fort de Pandore ou du pendu qui a emporté son secret mais passer un hiver au Québec, loin de tous les tracas de la banlieue, me semble plus cool. Je suis comme celui qui veut se concentrer sur son œuvre, alors ne repassez plus par mon jardin !

« Ce qui vont se nourrir te saluent, Ben ! » hurlent les écriteurs

Qui mieux que personne peut délivrer un message aussi profond et sage que celui-ci ? « Mieux vaut rouler courbe sur une route en virage et droit pour une cigarette, que le contraire ! » Cette citation nous éclaire sur le chemin, blanc à l’origine, sans embûche, que suivaient nos ancêtres, alors qu’ils voyaient la vie en rose. Mais ceux-ci ne connaissaient pas encore le voile étale qui se dégorge de certaines cigarettes et rend la route sinueuse. Il s’en suivit donc nombre de sinistres, de vivants brisés, couverts de bleus et cela les poussa à la réflexion. Depuis en Jamaïque, on évite de rouler droit.

Jiji, le 10 décembre 2008

La semerde !
La semerde précédente ; voyons, voyons, soignons la forme ;
Je pensais à la suivante ; cool cool. Respect à soi. Large large !!!
Mais, c’était bien ! Sans mot ni maux ni morve.
Je pouvais penser à celle d’avant. Enfin barje !

La pioche homo ? D’accord !
Titre : séduction propagandique

Le monde est peuplé de fou ! Rendez-vous compte : la moitié de ceux qui prennent des antidépresseurs sont prêts à tuer ! Préparez-vous à douter de votre propre famille. Prenez du recul ; c’est essentiel pour définir un individu d’un point de vue objectif. N’oubliez pas que le supplice du santal se répand, plus vite que l’on croit. On nous annonce sa disparition mais c’est faux ! A quoi bon tailler du bec ? Méfiance, méfiance, les objets de la séduction propagandique ne sont pas assez soumis au coupe-coupe, te dis-je.

Patrick est parti aux Indes. Enfin ! Il a chaussé ces lunettes noires, enfilé un linge propre. Il est parti cette nuit. Le mois dernier encore il doutait. Si malade. Il aime dormir à la lune. Mais il est fragile, alors il est tombé malade. Le tableau était noir pour lui. Alors je lui ai dis : « quand la blessure suppure, la guérison est au balcon. Quand la mort est au port, la vie prend raison. » de Benjamin Four. Alors il a guéri, alors il est parti. Enfin.

Ben, le 10 décembre 2008

La Paix, star de l’année.

Ha ce que j’aimerais décerner le prix Nobel de la paix au chant en chorale à cappella. Ses notes d’équité morale me bercent et me font remuer ciel et terre à la recherche du preux chevalier de cette année. Comme si cette élection était la clé de l’histoire, la moralité des bourgeois qui s’achètent leur ciel. Eu s’il vous plait ce n’est pas de la générosité. Le prix de la paix, c’est sûr que ça a un sens dans ce monde guerrier. Sinon en Août ça m’intéresse. Ça intéresse sûrement la population. Ainsi, oui, je sais que célébrer la splendeur minérale de la paix est la raison d’être de chacun. Allez mes amis ( Salut Gégé) le Nobel de la paix va nous éclairer. Voter Nobel !


Il ya des âmes pures qui jouent la profondeur. Bienvenue à elles sans qui le jour ne serait qu’horreur. Dans notre société ce sont les chiens de compagnie qui en sont le reflet ; le reflet de notre humanité perdue. Ben oui, au moins eux, ils nous comprennent et ils sont toujours si fidèles.
Hahahaha et puis il y a ceux qui arrivent à se faire bouffer par les rats ; leurs déboires de craintivité les confondent avec la nuit. Oui ces oiseaux, oiseaux de malheur qui me polluent dès le matin, à exprimer leur éternelle et foutue liberté. « Deux petits cui-cui ne valent pas un oua-oua ».

Lolu, le 10 décembre 2008

Dans tes yeux j’ai plongé
Douche lustrale et bleue
Toute entière dénudée
Jusqu’au fond de mon âme.

Récit d’une feuille blanche carrément cartonnée

Ah, ce page vierge… tout un voyage en perspective à mon âme gourmande. Comment vit-on -dit-on- les plaisirs du corps à la table du fou ? Nulle loi liberticide contre les injures ne le privera plus ni des joies du parjure, ni des effeuillements bavards des marguerite en fleur. Et c’est un festival dans ses beaux draps de queen, débordant de faveurs toutes plus imaginaires les unes que les autres et riantes aux éclats parmi les grains semés de folie en étoile, face au chauffe-eau solaire qui vivifie nos faces d’un sourire élastique et d’un geste équivoque. Le délire y est permis sans déranger du tout ceux-là qui y habitent, là-bas au fond à gauche, dans la petite boîte d’l’autre côté du miroir et gratuitement même, ce pendant vos vacances.
Bref les menus passent, de bombances en excès, l’organisme s’adapte, ou ne s’adapte pas : à la table notable des joyeusement fêlés, le fou reste le roi et je mange ma dame.


Cette affaire funèbre me fit choir en martyre. Aimante en fine fleur de toute ma couleur, je reçus de plein fouet l’étincelle m’accusant d’être fille facile et me vit condamnée à l’éternelle errance connue de cette engeance. Tout ça pour avoir ouï du bout de mon oreille la complainte d’un tel que nul autre n’écoutait.
Moralité : « qui se laisse infiltrer s’expose à tous les rejets ».

dimanche 7 décembre 2008

C'était vendredi 5 décembre : vernissage





C'était vendredi 5 décembre, une bien belle soirée autour de Stéfany VALET!
"Ombres et Lumières", une expo visible jusqu'au 9 janvier à Pellegrue
les ven, sam et dim de 15h à 18h

Atelier Zef : 05 56 61 24 01

C'était vendredi 5 décembre : vernissage



plein d'Amoré
et
deux z'Amiversaires


C'était vendredi 5 décembre : vernissage



Du son et de la chanson,
COCOCHUNG
a enfiévré l'expo de Stéfany VALET de sa verve riche et bien inspirée
soutenu par un public enthousiaste et gourmand.

C'était vendredi 5 décembre : vernissage



c'était vendredi 5 décembre à l'atelier Zef et au "28"
"Ombres et lumières"
Une foule amicale s'est promenée avec joie et curiosité dans l'installation de sculptures

conquise par le talent
et par l'humanité de l'artiste

Stéfany VALET


expo visible les ven, sam et dim de 15h à 18h ou à Pellegrue jusqu'au 9 janvier 2008







Le p'tit mot pour Nanou, 4 décembre 2008


Ah jeannette si tu savais, tout le bien que tu nous fais ! En fait, ça a été un réel plaisir de déguster les gniamiamiama divins des îles, avec légèreté. Et sous la montagne, que devient la mer ? Un lac, une pause, un repos, mais surtout de la profondeur sensitive de nos corps enlacés.
Tes chocolats nous ont ravis aussi, femme sans doute mais vraiment tendrement maman. J’ai pris le thé avec grand-maman, il fait chaud, chaud les marrons qui ne sont des châtaignes. Ha mon plat préféré ! Merci Jésus. Allez, ne pleure pas Jeannette, nous te verrons peut-être pour le prochain Ecofestival, alors oui, le 18 avril 2009, à partir de choses essentielles pour se frotter à notre pareil…
Merci Jeannette !

Astro, Pat'@, le 4 décembre 2008

Thème astral du signe de la rate

Planète : Corpus Galactus
Planète en exil : Ablator
Elément : lymphe liquide
Points faibles : vous êtes d’humeur désidératrice, forte tendance à la dilatation sous la table. Jubilatoire, discrète, il vous arrive de présenter quelques signes d’obésité rare sous l’influence des colons.
1ère décarate : pluies acides en cas de daube.
2ème décarate : trop plein réservaratoire en rire.
3ème décarate : trails marqués par la tendresse aigüe.
Signes en dissonance :
La foi sous mercure
La reine des urines en décadence
Le rectum abominable sympathique dans sons averseau pratique
Signes en affinité :
Côtés câlines par le côté en luminaire
Jaunisse effervescentes sur le passage en ricard 76°C
Rayures rangées de la rosée en verdure
Caractéristique :
Sous le signe de la rate, vous serez serviable et volontiers ratabileuse, organeuse tapante.
Vous ne négligez pas votre hématie en troisième cycle et surtout appréciez la compagnie d’un larron stomacal en ulcère éclair.
Vie de couple : les rates sont ratamoureuses bileuses et contractiles. Ne négligez pas vos oignons qui vous accompagneront et fondront en ratatouilles pressées. Et surtout, ne ménagez pas d’être fricassée à baratée de tous les côtés jusqu’au 48 de la décade ratatineuse. Un brin réticulée, ménagez vos époumonoires, ils vous aiment.

Sylvie, le 4 décembre 2008

Quelque soit le chemin
Que sèment des ornières,
J’y suis et puis j’y reste
Je cahote sous le vent ;
Vive le vent !

Des penseurs bien sous tout rapport nous disent qu’il existe deux, pas trois, ni quatre choses -c’est vaste chose- qui instruisent ce pauvre homme que nous sommes sur toute sa vraie nature. Seul l’instinct de survie ou de conservation ou de conversation –comme vous voulez- et cette bonne vieille expérience nous renseigneront sur qui nous sommes.
Blaise Pascal nous l’assure !

« Deux choses instruisent l’homme de toute sa nature : l’instinct et l’expérience. » Blaise Pascal.

Cette petite bonne femme face à la pizza avance à petits pas. L’odeur de la pâte molle, l’attire. Ses papilles s’exaltent. Elle salive déjà. Oh la gourmande !
Elle sait ce qu’elle demande !!!

Stéfany, le 4 décembre 2008

Pourquoi ne pas pas poser là, les histoires à flonflons,
Qui après réflexion, ne sont que des pions
Sur l’échiquier du merdier
A jeter !

De deux choses l’une : soit l’expérience en la nature est capable d’instruire l’homme, soit l’instinct tout entier suffit à exprimer sa vérité. Ce n’est pas une citation de Pascal, j’en suis fort blaise !

« Deux choses instruisent l’homme de toute la nature : l’instinct et l’expérience. » Blaise Pascal.

C’est une démonstration dont la nature essentielle est la preuve que l’art est vivant. Avanç’sand, si on le dit à plein georges !

« L’art est une démonstration dont la nature est la preuve. » Gorges Sand.

Cette petite bonne femme face à la pizza.
Ce petit bonhomme face à la pizza.
Ce petit jeu d’homme face à la pizza.
Et moi dans tout ça ?
C’est la loi des hommes.
Face à la loi comme une poire pas mûre, j’vais faire le mur !
C’est la pizza qui fait la loi.
C’est le foie qui donne le la.

Pô, le 4 décembre 2008

Ce matin j’ai vu le père Noël dans le tramway bondé de travailleurs blasés. Il parlait politique dans transports avec un voyageur déçu.
Qui a volé son traineau ?

Celui qui se noie dans un verre d’eau n’est pas celui qui se noie dans un verre de vin ni de gnôle à mémé. Celui qui ne se noie pas a parfois rendu son breuvage. Un autre parvient à le vendre pensant rendre service au plus offrant. Mais qu’il est con celui qui doit acheter un verre d’eau pour s’y noyer ou se mettre au dos crawlé alors qu’il aurait mieux fait de se taire. Mais certains breuvages rendent bavards et c’est comme ça qu’on se noie dans l’alcool. A croire que l’eau ne rend pas bavard sauf celui qui la coupe au ricard. Qui n’a jamais traversé une flaque d’eau de là et s’est noyé dans le vin d’ici sans avoir reçu l’extrême onction, sanction suprême de l’onctueux extraterrestre qui sait parler aux gens bourrés.
Sénèque aurait pu dire ça sans qui ça tache.

« Celui qui a rendu un service doit se taire, c’est à celui qui l’a reçu de parler. » Sénèque.

Cette petite bonne femme face à la pizza, elle pique du nez dans le cendrier. Elle doit s’vider de son pisse-mémé comme sont violées les boites entassées. Mais comment faire sans se fatiguer ? Comme dit Gégé, il faut y aller !

Patrici, le 4 décembre 2008

Quelqu’un m’a montré la porte et je suis entré.
Waou !!!
J’ai monté quelques marches, j’ai trouvé une place.
Et je me suis assis.
Le siège est confortable. Un peu trop même après un bon repas.
Enfin, ça donne envie d’y revenir.
Au fait, combien ça gagne, un conseiller régional ?

Touché, mais plus coulé. Maintenant, j’encaisse. Par rapport à ces derniers temps, ça fait quand même du changement. L’amour, c’est toujours différent, mais, au fond, ça change pas. Tout simplement, on s’adapte, puis on finit pas passer à autre chose. Homme, femme, chat, chien, peut-être, chacun, avec le temps, devient un jour un peu différent à ses anciens sentiments. Seul, le poète, et pourquoi pas Platon, s’en serviront un jour. Et nous serons peut-être à côté de quoi on est passé.

« Touché par l’amour, tout homme devient poète. » Platon.

Cette petite bonne femme face à la pizza se demandait vraiment par quel bout la prendre. Par gauche ou par droite, par en haut, par en bas…
Elle finira au fond de son ventre.

Pat'ça, le 4 décembre 2008

J’ai vu Bruxelles et puis Ostende, et encore Bordeaux.
Depuis, il a gelé sur mes manteaux.
Ou ?! Quand ?!

Une créature abyssale produit sa propre lumière. Idée étrange comme posée sur un bilboquet. N’est-elle pas belle ?
Est-elle de ces créatures qui jamais ne voient la mer pas par là, ni par là, le noir, le liquide, la mer profonde, dangereuse, aimante, tragique, nourricière, abandonnée, merveilleuse. Ne passe-t-elle pas le plus clair de son temps à jouer avec ses obscures. Mérite-t-elle tel destin ? Si grand, pas de demi-mesure avec elle. D’abord elle est souveraine, la mer mère, amoureuse de la terre…
Etre insaisissable appelé à l’éternité. Une idée, une drôle d’idée, idée d’avoir des idées ! Ode à l’idée ! Oscar Wilde.
« Une idée qui n’est pas dangereuse ne mérite pas d’être appelé une idée.» Oscar Wilde.

Cette petite bonne femme face à la pizza de ces yeux gourmands, grands embrasse le gars qu’est là. Patatam, patatam, patatam, patatam.
Il est des jours, où tu voudrais garder des traces…

Jôh, le 4 décembre 2008

Cette semaine, comme toutes les semaines depuis quelques décennies,…
Je me pose la question suivante : je suis désespérés ou désespérante ?

Il n’y a que toi pour me rendre vivante. Tous les deux réunis nous sommes les esprits légers libérés et libres de voyager, pour ne juger ni même condamner, les erreurs ou les errances des hommes. Sur les apparences ? Quelles apparences ? Nous sommes libres de nous rencontrer. Le vrai mystère réside dans ce qui s’impose à nous et dans nos différences. Du monde ? Nous ne savons rien et que nous importe ? Que perdure notre jeunesse. Hais le visible ! Car il te nuit et te paralyse au risque de t’attacher à une laisse. Et non ! Ton chemin ne sera pas doux ni même paisible, mais l’invisible l’accompagnera comme un ange dans le creux de ton oreille.
Oscar Wilde est un sauvage et de mes mots se réveille. Il n’est pas en accord avec moi. Que voulez-vous ? Ce vieux débris, de vieillir n’en finissait pas !

« il n’y a que les esprits légers pour ne pas juger sur les apparences. Le vrai mystère du monde est le visible et non l’invisible. » Oscar Wilde.

Cette petite bonne femme face à la pizza, hésite entre deux parts pais elle n’a pas le choix. Restent devant elle, deux parts aux anchois. Trop de sel dans son plat revient à trop d’eau dans son vin. Heureusement son ventre est déjà plein ! Mais son imagination et sa tête sont vides, putain !
Résident quelques mots qui se digèrent sans faim.
Une garbure contre la dictature ? Non, une garbure contre cette torture !
C’est ainsi que je pose le mot fin.

Gégé, le 4 décembre 2008

J’avais du mal à y aller,
Mais maintenant c’est plié,
Des Ithiers Beach, j’ai rendu les clefs,
Oh la la y tou…

Celui qui pense bête, réfléchit bête…
Qui va à la chasse perd sa place…
A chacun de voir et de sentir son histoire.
Rendu pour un vomi, prêté pour un donné.
Un p’tit coup de vin et tout va bien.
Service express ‘or que rien ne presse et que tout blesse…
Doit-on se taire, ne rien faire ? Ou tout mettre en l’air ?
Se laisser aller n’a jamais rien arrangé si ce n’est se reposer…
Taire sa vérité c’est se laisser manger et ça c’est pas OK.
C’est pas normal tout ce qu’est en train de se passer.
A nous de choisir notre sensibilité sans s’emmerder.
Celui qui n’ose pas regarder loin reste au niveau de son nez et là c’est pas gagné.
Qui vole un œuf perd le bœuf.
Là si on veut y arriver, faut y aller.
Reçu dès qu’on est né, l’amour reste à apprivoiser.
De se fendre la pipe, ça c’est conseillé.
Parler, rigoler, partager, surtout faut rester soudés.
Sénèqu’une histoire de choix.

« Celui qui a rendu un service soit se taire, c’est à celui qui l’a reçu de parler. » Sénèque.

Cette petite bonne femme face à la pizza, elle y croit, mais ne l’aura pas. Qu’il y ai le sapin ou pas, la pizza, elle ne l’aura certainement pas.
J’ferais n’importe quoi pour la Ben’pizza et ça, on ne m’emmerdera pas pour la Ben’pizza, pour la Ben’pizza, pour la Ben’pizza !

Ben, le 4 décembre 2008

Celui qui fut pendu nous a rendu un fier service. Cet hurluberlu doit se taire maintenant. C’est de lui que nous vient cet enseignement. Celui qui l’a reçu est maintenant tenu de le transmettre et de parler à travers les autres. Sé n’est que ça la vie.
« Celui qui a rendu un service doit se taire, c’est à celui qui l’a reçu de parler. » Sénèque.

Ce petit bonhomme face à la pizza.
Cette petite bon femme face à la pizza.
C’est du vague à l’âme
Pour moi c’est du charabia.
Mais qu’est-ce qu’elle a préféré.
Ce bout de jambon, ce champignon.
Moi ch’uis prêt à tout lui donner.
Jamais elle louche ma direction.

Ninin, le 4 décembre 2008

Lorsqu’on se prend pour une faux
On ne se trouve pas tout à fait dans l’vrai.
Œil au beurre noir, et grisaille venteuse !

Faire des lois en avalanche, est-ce une bonne chose pour la société ?
Peut-on résoudre tous les maux de notre monde avec des textes émis par des hommes qui survolent nos vies ?
N’est-ce pas un moyen d’éradiquer les libertés qui nous reviennent de droit ?
En fait, j’avais deux phrases : la première était de Platon où il disait « Touché par l’amour, tout homme devient poète » et la seconde sur les droits et la liberté de Montesquieu. A ma place, laquelle auriez-vous choisi ?

« La liberté est le droit de faire ce que les lois permettent.» Montesquieu.

Ce petit homme face à une pizza qui lui faisait penser à une toile du dernier peintre à la mode qui ne peignait que des émeraudes imprégné de senteur pivoine. Ce petit homme face à sa pizza, que ne sentait-il pas les senteurs pivoines développé par son peintre préféré !

Lolu, le 4 décembre 2008

Respiration entre les lignes,
Exquise musique du silence
Sur la page blanche.

Deux pistes pour une alternative : se sentir animé des choses collectives ou bien tâter en soi un truc individuel.
Les cérémonies religieuses instruisent particulièrement du sadomasochisme culturel qui nous meut comme des bœufs depuis nos tendres enfances.
C’était un mois d’avril et je veillais dans l’coin en large compagnie : l’homme devait jouer Jésus, peut-être comme l’an passé et puis celui d’avant…
Sa nature m’a bluffé ou alors sa culture, car l’instinct des injures et l’expérience des clous étaient vraiment b(a)’laise pour la veillée pascale au doux chant des grenouilles.
Bah, le printemps…, le désir…, les grenouilles…

« Deux choses instruisent l’homme de toute sa nature : l’instinct et l’expérience. » Blaise Pascal.

Chère petite bonne femme juste face à la pizza, j’use mes mercredi tout au fond de vos bas et vos pieds en transpirent qui se joignent sous la table vers ces saints édifices tendus à bout de bras.

Exquise crevure du 4 décembre 2008


Je voudrais être le cadavre le plus exquis mais que fait la police ? Par ces temps qui courent, alors que puisse y faire si le ciel n’est pas tombé ? Béton est le mot qui définirait le mieux l’état dans lequel il s’est vautré avec avidité quand il s’en est sorti de l’œuf !
La voyageuse n’est pas toujours réjouie. C’est que j’ai tant joui de voir sa raie ! Jouis-toi de ma présence, à mercredi prochain. Dans ce cas je vais chercher tous les morceaux de sucre ou de marbres, de matière ou d’esprit et de chair. Nous sommes fait de tant de mystères et boules de gommes, à nous de jouer avec la vie qui va et qui vient, et puis tu me diras se c’est chouette d’aller là-bas bras dessus, bras dessous. Mais ils n’en sont pas revenus. Mais pourtant la pelouse n’est pas très bien tondue.
Soudain je réalise que je t’aime et je conclus.

Astro, Pat'ça, le 26 novembre 2008

Thème astral du signe de la rate

Planète : Corpus Galactus
Planète en exil : Ablator
Elément : lymphe liquide
Points faibles : vous êtes d’humeur désidératrice, forte tendance à la dilatation sous la table. Jubilatoire, discrète, il vous arrive de présenter quelques signes d’obésité rare sous l’influence des colons.
1ère décarate : pluies acides en cas de daube.
2ème décarate : trop plein réservaratoire en rire.
3ème décarate : trails marqués par la tendresse aigüe.
Signes en dissonance :
La foi sous mercure
La reine des urines en décadence
Le rectum abominable sympathique dans sons averseau pratique
Signes en affinité :
Côtés câlines par le côté en luminaire
Jaunisse effervescentes sur le passage en ricard 76°C
Rayures rangées de la rosée en verdure
Caractéristique :
Sous le signe de la rate, vous serez serviable et volontiers ratabileuse, organeuse tappante.
Vous ne négligez pas votre hématie en troisième cycle et surtout appréciez la compagnie d’un larron stomacal en ulcère éclair.
Vie de couple : les rates sont ratamoureuses bileuses et contractiles. Ne négligez pas vos oignons qui vous accompagneront et fondront en ratatouilles pressées. Et surtout, ne ménagez pas d’être fricassée à baratée de tous les côtés jusqu’au 48 de la décade ratatineuse. Un brin réticulée, ménagez vos époumonoires, ils vous aiment.

Sylvie, le 26 novembre 2008


A l’heure où la terre sonne
J’allume un feu de bois
Car le glas qui résonne
Me casse un peu la voix
Que j’ai froid !

Suppose que tu t’appelles Mamy, et que sortie des eaux dormantes, et de tes rêves bleus, tu restes dans ta salle à manger, les rideaux tirés contemplant la terre éphémère. Signe c’est sûr que la maladie d’amour te ronge, toi et ton cœur palpitant, et y entraîne ton doux corps blessé. Peut-être une bonne tasse de thé mêlée d’eau de vie saura noyer les tourments que seuls les fistons de dix-huit ans engendrent. Quelle belle infamie !

Sans titre 3
Même si on envoyait des pépites en orbite (peut-être que c’est possible après tout !!!) et qu’il en tombait assez pour qu’on aille vivre à l’Ouest un art de vivre nouveau. Oui, vous savez le genre de vie où l’on offre une forte récompense à ceux qui croient que le bonheur est dans le modèle américain. Moi je dis que c’est de plus en plus fou, ce genre de promotions. Je préfère vivre à la mer, à travers les parcs d’huitre et si possible étendue sur les plages en attendant le sable chaud. Et peut-être que sais-je, pourquoi pas à l’orchestre ou jouera la folle.

Pô, le 26 novembre 2008

Une énorme planche vissée
Une énorme crise d’hernie
Une légère crasse sous l’pied
Une légère inspi en vie
Envie d’pipi !


Suppose que tu t’appelles Jésus Christ. Bon c’est un brouillon mais tu s’rais dans l’bouillon. T’aurais la bouilloire qui bout dans ton brouillard. Sur le billard y aurait des milliards mais toi tu s’rais au mitard. T’aurais même pas d’moutarde sur ta tranche de pain batarde. Mais le clou c’est que tu serais moins bavarde.

A l’orchestre

Cette nuit, j’ai vu des pépites en orbite mais j’aurais préféré des pépettes en peau d’bête. Un peu à l’Ouest. Un art de vivre dans la nature, ça leur donne une forte récompense thoracique. Le bonheur est dans le pré verdoyant des pensées nocturnes, rêves de plus en plus fous à travers les parcs de l’inconscient. Les songes nous mènent parfois la nuit dans des contrées que le jour ne connaît pas. Mais les jours passent et en attendant le sable chaud des étendues lunaires je rêve la réalité.

Patrici, le 26 novembre 2008

Suppose que tu t’appelles de quelque nom de guerre
Que se donnent les femmes qu’on dit parfois légères
Quand elles sortent le soir pour gagner leur pitance,
Auprès de cochons qui craignent pour leur dépense.

La rue est leur théâtre, elles n’y font pas la fête,
Même si les ivrognes y chantent à tue-tête.
Dans la nuit noire et froide, pour ne pas grelotter,
Le vin rouge leur ramène un air de dignité.

Te réchaufferas-tu à ces bras qui t’enlacent ?
Ou bien finiras-tu, un jour, en bloc de glace ?
Car s’il te faut entendre quelque moralité,
C’est que les corps donnés sont les plus mal chauffés.

Mi, le 26 novembre 2008

Suppose que tu t’appelles Zéphyr. Qu’est-ce qu’un deux, un rien qui bouge. On ne peut le nier, le néant qu’on peut entendre siffler dans les ruines. Je change de rythme, n’ayant qu’un six pour m’enfuir comme un Zéphyr.

Gégé, le 26 novembre 2008

Il paraît que ça y est.
Il paraît que c’est vrai.
Tout doit disparaître yeh !
Il faut y aller !

Suppose que tu t’appelles « Martine Aubry », est-ce que tu bois rouge, ou as-tu des envies ? Et te sens-tu boiteux ? Boiteuse à toi de voir ce qu’est le mépris ! L’hiver est là et les gens aussi. Un petit soleil orange reflète sur le bitume mais sans chaleur. C’est du d’affronter la réalité sans se ronger les ongles presqu’incarnés. Alors faut bien réaliser que si on veut y aller, la jouvence, c’est à nous de la préparer, la concocter et enfin que le possible soit la réalité…
Accroche-toi !!!

Des pépites en orbites viennent de se caramboler dans l’atmosphère et c’est la galère. Il paraît que l’Ouest est un art de vivre alors allez-y ! Et si ça daille, allez autre part, après tout on sent les choses. Et quand on va vers la forte récompense ? Et quand on prend le temps et qu’on discute, y’a pas à chier, c’est gagné. Le bonheur est dans ce que l’on veut bien y mettre. Y’a qu’à choisir, qu’à ca y aller. De plus en plus fou, de plus en plus et certainement de plus en plus fou ira le temps. C’est pas à travers les parcs que les enfants apprennent à marcher. Vaut mieux les laisser avancer. Et puis histoire de se rencontrer, laissons-les aller en attendant le sable chaud et viv’à l’orchestre. Et viva la musique.

Ben, le 26 novembre 2008

Suppose que tu t’appelles Pimprenelle, la belle affaire !!! Tous les soirs, à l’appel du nain, tu viens de notre parallèle illusoire pour nous fredonner une énième ritournelle ; ouvrir le clapet de nos rêves. Toujours à l’heure comme la bande à Bonno, toujours en joueur comme Cathy la Rousse ; avec toi les grains de sable se transforment en graines de sagesse. Tu sais nous faire bondir sur les pétales de vie, nous ouvrir les portes d’une conscience rêveuse et plouf, tu hypnotises les p’tits bambins prêts pour une nuit d’ivresse.

Ça vaut pas l’coup

Ce mec me met les pépites en orbites. Il se fout de tout, pour lui l’ouest est un véritable art de vivre. Shopine qu’il appelle sa femme, le goulu. « Ecoute-moi bien, je t’offre une forte récompense si tu lui coupe le bonheur dans le froc ».
« _ Mais tu es de plus en plus fou. Va te promener à travers les parcs, je sais pas moi, mais fait quelque chose ! »
« _Ouai mais en attendant, j’ai le sable qui chauffe dans la cafetière. Et je te préviens je fais appelle à l’orchestre si tu ne veux pas ! »

Ninin, le 26 novembre 2008

Noisetiers, noisetiers,
Non, non, il ne faut pas
Parler de choses fâchant,
Musique, concert, vie
Voilà ce dont on vit

Suppose que tu t’appelles Effervescence. Que tu manges du clafoutis en fronçant les sourcils à cause de ton hernie. Abonné à un mensuel de produit bio ventant des produit énergisant. Tu vas éternuer des étoiles d’ADN agglomérée. Sois éclectique. Soigne-toi à l’essence de fer.

Agence touristique

Des pépites en orbites pour acheter des villas dans l’Ouest où vivre est un art. Et pourquoi en orbites, les pépites sont plus difficiles à attraper lorsqu’elles dont en orbites. Et pourquoi ne pas promettre de fortes récompenses pour mettre en prison tous ces promoteurs qui détruisent l’Ouest où le bonheur est dans le sol, le pré, les vallées, la mer, les plaines. Et ne serait-il pas de plus en plus fou de laisser les paysages de l’Ouest comme ils sont ? A travers les parcs qui ne sont pas des parcs automobiles mais des parcs végétaux naturels que l’on visite en attendant le sable chaud de l’été dont est entouré le légionnaire.
Alors quête pour mettre tous ces promoteurs en prison !

Linlin, le 26 novembre 2008


Ce matin fatigué j’ai voulu me lever
Mais en retard quand même je suis arrivé
C’est la crise !

Drôle de combat des chefs dans l’étrange tribu
En ces temps incertains qui en paierait l’tribut
Que de rebut !

Suppose que tu t’appelles Atrophie ou Hystérectomie, n’y aurait-il pas une sorte de répétance qui résonnerait en toi, comme un rabat-tristesse qui te donnerait envie d’une grosse bouffe ?
Ainsi, ne pousserais-tu pas des hurlements d’abat jour qui crieraient librez-vous ! De fait tu lancerais un rigolette et alors quelle joie à rabat ! T’imagines ?!

Du sable et des pavés

J’ai rêvé de décrocher des pépites en orbite et trouver à l’Ouest un art de vivre. Cependant rien, ni l’un ni l’autre ne m’a offert de fortes récompenses. Riche je suis, de mon or à moi et le bonheur est dans le choix que j’ai fait d’aimer tout simplement un monde de plus en plus fou. Et je cous à travers les parcs et les jardins de la vie cueillant de ci de là les effluves de l’ivresse que procurent ces instants, en attendant le sable chaud et de me joindre à l’orchestre qui joue sous les pavés.

Lolu, le 26 novembre 2008

Mon proprio je le calcule
Le somme de m’arranger l’bibule
Il s’œuf au plat en triple excuse
Me colmate les brèches telle une buse
Depuis je me la coule la moule
Et fais fi du tous les déluges


Suppose que tu t’appelles Desperado. Tu as du mal à être joyeux. L’orange libellule amicale te fait parfois flipper par son courage et sa fragilité rêveuse. Tu préfères être travailleur et volontaire même s’il le faut plutôt que d’être désigné d’office par le hasard. En curieux tu es amical mais te retrouve souvent brassé. Pourtant c’est ton émotion même qui fait que ton œil est mouillé des larmes de Satan devant la beauté du monde.
Moralité : une desperado bien brassée peut sacrément remonter l’moral.

Avoir le temps d’dépenser plus ?

Tu veux quoi, des pépettes, toi qui pite en orbite , on ne peut pas tout avoir. Tu as tout l’Ouest, un art de vivre, que demandez de plus ? Et qu’en f’rais-tu d’ailleurs de ces sous dont tu rêves ? Un p’tit canon pour toi, c’est forte récompense d’avoir tenu l’comptoir. C’est que pour dépenser il faut pousser l’cadi, c’est une autre paire de manche et si t’es trop bourré, jamais il n’obéit. Le bonheur est dans le temps que tu offres à ton oisiveté alcoolique : il faut du temps de reste pour profiter de tout ce qui s’achète. Et ce qu’on possède nous possède vite, nous rend de plus en plus fou et plus avide. Compte qu’il te reste encore du temps pour cuver à travers les parcs en attendant le sable chaud des zinc d’été en bord de plage. Si tu veux vraiment des pépettes, c’est un choix deviens donc brigand mais il te faudra être sobre pour profiter d’être à l’orchestre.

Exquise crevure du 26 novembre 2008


L’art, faconde en vue de l’âme meurtrie et pointant sûre de savoir quoi faire au cas où ? au ka par ka, oh ka pour nous, pour toi, histoire d’y voir. Alors que devient la neige lorsqu’elle fond, de l’eau de là ou de l’eau d’ici, vaut bien l’au-delà. C’est par là, par ailleurs et paravent. J’y suis, voilà ! Au fait, t’as pas ri quand j’ai dit ma blague ? Un chouya dans le foireux mais c’est pas grave, même si il n’y a que les montagnes qui se passent, qui se laissent, qui se posent-toi ici, repose-toi, regarde le paysage et respire l’air pur de la montagne bleue comme le bleu de tes yeux. Y’a rien de mieux et c’est vers ce à quoi je tends sans résistance.

lundi 1 décembre 2008

Gérome, le 29 novembre 2008

Pour faire une passoire, c'est simple comme bonjour :
prendre des petits trous noirs et mettre du zinc autour

Vendredi 5 décembre : vernissage


Du 5 décembre au 9 janvier, Stéfany VALET s'expose dans quatre lieux du village ( Atelier Zef, "28", Médiathèque et Office de Tourisme.

Son oeuvre toutes en sculptures "Ombres et Lumières", fruit d'une maturation de vingt année, s'inspire autant des profondeurs de l'âme humaine, que de la forme des corps. Pierre, plâtre, papier, bois, son travail qui témoigne d'une exigence de vérité dans sa confrontation avec la matière, oscille du rêve à la réalité.

Bienvenue au vernissage le vendredi 5 décembre à l'atelier Zef et au "28" à partir de 19 heure, où le groupe COCOCHUNG saluera le talent et l'humanité de Stéfany, de son rock poétique et engagé.

Ecofestival de Pellegrue : samedi 18 avril 2008


Le noyau des anciens bénévoles s'est réuni mercredi 19 novembre autour du bilan moral et financier, d'une bonne soupe aux poix cassés de notre merveilleuse Suzanne et des pizzas aux pâtes bien fines de notre cher Ben. Les idées ont fusés. Les énergies sont en effervescence. Et nombreuses sont les âmes qui nous ont fait savoir leur intention de se joindre à nous.


Nous avons lancé un appel en direction des associations humanistes et de sensibilisation à l'environnement, afin qu'elles soient davantage présentes cette année.
N'hésitez-pas à nous contacter à ce sujet ou à un autre :

La date de nos prochaines rencontres écocitoyennes :
Ecofestival de Pellegrue
"Vers un rêve de Terre"
est arrêtée au
samedi 18 avril 2009


"Lorsqu'un seul homme rêve, ce n'est qu'un rêve. Mais si beaucoup d'hommes rêvent ensemble, c'est le début d'une nouvelle réalité."

Undertwasser.
Si vous n'y étiez pas l'an dernier et que vous souhaitez savoir ce qui s'y est passé, vous trouverez programmes et vidéos sur le blog de notre super Pierrot :






Sylvie, le 12 novembre 2008

Même si mon doux corps est mâché
Je sais que mon cœur se lâche
A moins que je mange de l’ache.
Oui oui oui je me lâche à l’arrache !


Peut-être que je ne suis la bonne femme qu’il préfère, même si je ne suis qu’une conne qui attend près du téléphone. S’il continue à se taire j’en voudrais à ma mère et aussi à la terre entière ! Pourtant mon petit cœur ronronne pour son sourire mortifère même si j’en fait des tonnes je ne sais pas une nonne, et surtout je vous tellement plaire à son père.

Sans titre 1
Même si je ne fais pas des vieux os, au moins je ne sentirais pas le vieux bouc, c’est déjà ça de gagner. Les émigrés eux c’est sûr qu’il n’en feront pas. Alors pourquoi moi ?...
Je sais je crâne mais au moins je n’aurais pas besoin de chauffage et c’est la seule solution en ces temps où on mange paraît-il des tonnes de bouffes déjà calcifiés. Que je sache, c’est vraiment pas le bon pied.

Pô, le 12 novembre 2008

L’hanche de Zoé au creux des bras
L’ache de Noé dans ton delta
C’est le naufrage du matelas
Ça frôle la noyade.

Complainte à la voisine

Quand j’entends ton trombone
Je sors mon filtre à air
Mais comme t’es ma patronne
J’me sens toute crucifère.
Tu es une démone
J’entends ton tonnerre
Tu me presse la citronne
J’en deviendrais vulgaire
Mais si tu es fauconne
J’t’accroche à la patère
Et, je te pile la bombonne !

Boat poeple

T’as qu’la peau sur les os
Ta peau vaut bien celle d’un bouc
On en fera faute de mieux de la bouillie chez Mac donald Duc.
Jouer c’est pas toujours gagner
Alors enfile ton canoë, tu pars pour emigrer chez les yankees de l’oncle Sam. Pour moi c’est tout bénef, je multiplie les griefs. Gaffe à ton crâne car entre pollution et solution la nuance est aussi maigre que toi, alors planque ton radeau sinon t’auras à faire à l’US Navy. Les dents de requins sont plus douces que les soirées de Port au Prince. Monte le chauffage on fais naufrage. Pour le boulot y a la NASA parais qu’ils cherchent des cobayes. Y a d’l’avenir pour les calcifiés, même génétiquement modifiés, y a du bon à émigrer. Tu s’ras tout neuf de la tête aux pieds.

Patrici, le 12 novembre 2008

Quel bonheur que d’avoir enfin
A la maison quelques copains.
On a vu ce match de rugby
Qui nous a mis en appétit,
Et pour finir cette soirée
Foie gras – Sauternes à volonté.


L’usine est après Carcassonne, et je ne vous fais pas de mystère. Nous ne vendons ni minestrone, ni ache, ni denrées alimentaires. Pas la peine de passer un coup de téléphone à quelques pauvre hère, il a sans doute jeté son sonotone dans la chaudière. Qu’y a-t-il donc dans la bombonne, bonne mère ? De quoi endormir toute une faune et enchanter les pâtissières.
Qu’y a-t-il donc dans la bombonne ?


Quand homme blanc couper bois, hiver très froid.

Je me suis cassé les os à essayer de courir après un vieux bouc. Trois heures qu’il m’a baladé dans la montagne. Que faut-il pas faire pour gagner sa vie. De toute façon c’était ça ou émigrer. Mais moi, partir je veux pas. Et j’ai beau triturer le crâne dans tous les sens, je trouve pas la solution. En plus, faut payer le bois pour le chauffage et j’ai pas envie de finir calcifié par le froid. Il me reste plus qu’à trouver un bon plan cul pour l’hiver, histoire de garder les pieds au chaud. Et je parle pas du reste.

Gégé, le 12 novembre 2008

L’ache l’affaire, je déménage

Je suis toute chamboulée oh yé
Dans ma tête c’est tout perturbé
L’ache l’affaire tout déménager
Ma mémé m’a tapé oh yé


Ça y est ça recommence c’est la galère entre l’interphone qui merde et l’étagère Bretonne coincée dans le couloir devant les wc. (y’a de quoi rig) tout fait chier !!! reste pountamère qui me disait l’autre, c’est rein faut juste déménager. C’est la zone, je parle comme une vieille vipère friponne qui râle après ces fougères. J’en peux plus j’arrête je vais me faire une grosse calzone histoire de rester plus légère, histoire de pas en faire des tonnes.

Bon pied bon œil

Si je n’avais que la peau sur les os, je n’en ferais pas de vieux…
Ah des fois je sens des relents de vieux bouc, et je pense que rien n’est gagné. Regarde ses pauvres émigrées sans toi ni mois. Ça m’en donne mal au crâne, mais faut trouver des solutions, ne serait-ce leur donner un peu de chauffage, mais faut pas non plus les calcifier !!!. Bon j’suis vraiment pas inspirée alors au prochain atelier et toujours du bon pied.

Ben, le 12 novembre 2008

« Je vous le dis, je vous le confirme », l’avocate si mignonne dans son uniforme joue de tous ses charmes pour sortir son client de la misère. Elle en devenait aphone. « Tout ce que j’espère monsieur le procureur », celui-ci remis son sonotone après avoir enlevé le dernier bout de calcaire coincé entre les dents. Elle fredonne l’hymne à la liberté de son client ; tout faire pour l’en sortir ; personne ne la fera trébucher… Un petit fumet se diffuse côté accusé ; le genre de truc qui, en arrivant, est capable de détrôner la plus solide plaidoirie. La belle avocate devint toute rouge et perdit le contrôle de ses mots. L’accusé fut condamné…
Moralité : les besoins primaires reprennent toujours de dessus.

Contha hora

Des montagnes d’os, il y en a des million, ; bien empilés, bien rangés ; il a dû falloir des centaines de boucs pour acheminer tous ces os et gagner le haut du site. Il paraît que les trois quart de ces cadavres étaient des émigrés slaves venus travailler pour Vladitch deux. 380 mois pour construire cette cathédrale. Et 100 000 crânes ; ils n’avait pas de pierre, ils ont quand même trouvés la solution. Pour allumer le chauffage, aujourd’hui encore on utilise les cheveux stockés dans la réserve. Avec le temps, tout cet ouvrage d’os s’est calcifié. Bon c’est quand même pas le pied.

Ninin, le 12 novembre 2008

L’ache

Octosyllabe, octopuce, autobus,
Octogénaire, génère pas grand-chose,
Génère de rien, j’ai l’air de quoi,
Octobre s’est passé on est en novembre,
Octosyllabe cela ne me dit rien qui vaille,
Vaille que vaille on fait ce qu’on peut,
Onomatopée pas plus qu’octosyllabe,
Top, top, top, top onomatop.

Déclaration d’amour
Ne restons pas aphone devant un verre de bonne bière. Je déconne, j’en fais des tonnes, sortons les barrières. Traçons avec une araire un octogone d’amour en cette automne clair et lumineux.

Restons en osmose

Os à ronger dans le désert, os de quoi d’abord d’antilopes de bouc, de hérisson non non il ne doit pas y avoir d’hérisson dans le désert qui gagne sur les villages d’Afrique. On se loge et nos futurs émigrés qui viennent égorger nos femmes et nos compagnes, viennent manger avec moi le pain des autres. Je ne sais pas ce qui me passe dans le crâne ce soir mais je je ne trouve pas la solution à mon problème de chauffage. C’est peut-être pour cela que je pense à l’Afrique ou ils n’ont pas d’os à ronger. Les os qui se calcifie. Et à qui se fier. Sinon au bon pied des saints maritains.

Linlin, le 12 novembre 2008

Le lâche lache sa hache
Et sur le champ de bourache
Est l’ache qui cherche sa plache
Sur l’arche du plancher des vaches



Partant du nombril, j’élargis mon horizon vers le tronc, dévissant mes viscères, recherchant ma douleur. C’est comme la pauvre Yvonne qui vécu un calvaire. Cette ancienne matrone opérée d’un histère suite à une erreur de datation carbone. J’ai mal à l’éphémère depuis bien des années mais que dieu me savonne, ça reste mon affaire.


Jusqu’à l’os.

Qui travaille trop ne fait pas de vieux os…
Quand on sait que l’os à moelle ou l’os à ture, c’est pas gagné. Certains écrivant un book racontant leurs misères au boulot dans leur quotidien.
Imagine un os émigré.
Il aura beau rencontrer son moi, il ne retrouvera jamais sa place dans un autre bonhomme. Tu t’imagines avec trois tibias ? Deux crânes ou trois mains ?!
Non bien sûr. La solution serait de rencontrer ailleurs, un os manquant. Alors tu te balades, sur le boulevard. Os Man ou à l’os en gelés et tu cherches de l’os seille.
En attendant près du chauffage, tu attends de te calcifier avant de trouver ta place. Il serait bon qu’enfin tu prennes ton pied sans pour autant devenir un os e laid.

Lolu, le 12 novembre 2008

Alors ici, c’est Tonnerre, une mégère berbère qui cartonne le coléoptère quand Desdémone, sa bergère lui boulonne pas la soupière. Auquel cas elle marmonne Tonnerre comme à présent mais n’allez donc pas croire qu’elle est inoffensive.

Bonjambon

J’aime mon os. C’est grâce à lui que je sens l’bouc. Ça me gagne tant de faveurs auprès des immigrés scandinaves et me permets d’éviter douches et bains des mois durant. Et le crâne ainsi inondé des baisers les plus chauds, c’est ma petite solution pour éviter l’hiver des excès de chauffage, et mon cœur calcifié sait bien ne pas mourir aux variations d’humeur des blondasses nordiques et r’virement d’attention. J’y préfère à mon cœur la bonté du jambon en personne quand de son pied grillé il régale mes papilles gourmandes. Et mon cœur tout heureux s’en va par les sentiers semant entre les fleurs et les poils de mon chien mes humeurs légères et senteurs de jasmin.

Sylvie, le 22 octobre 2008

Ce dimanche est parti
Je l’ai laissé aller
J’en garde une belle sympathie
Pour son visage halé
Déjà, quelle belle amitié !

Ballade en couleur

Il est dans un jardin, maintes fleurs odorantes, dont le cœur blanc et jaune pique l’œil attiré. Les rayons du soleil dans le matin bleu font ressortir le blanc des corolles, et les soucis boudeurs éclatent en orange, tandis que la rose rouge écarlate accueille la rosée, qui à cette heure est verte et lumineuse. Je souris au spectacle et me dirige vers la porte bleu indigo, pour ce jour de Lundi Noir.


Cantines 3
Les plus extravagantes des atmosphères se retrouvent souvent dans de belles galeries. Celle de cette demeure aux immenses couloirs semés de statues en étranges postures, m’avaient mise dans l’ambiance. Vraiment ! La parfaite ménagère que je suis était bien étrangère à ces curiosité ! Pourtant j’empruntais le dédale, après tout, la curiosité m’ébranle, tant pis si je suis fannie, j’aime le jeu et pas l’ennui. Enfin, il est temps de prendre mon périscope, peut-être ça m’aidera ! Je sais ça fait pas chic, mais c’est bien ça le hic.

Pô, le 22 octobre 2008

Quand un bon petit diable
Ne se trouve pas tenté
C’est qu’il est incapable
De percer la fumée
De l’écran admirable
Des volutes des drogués
Aquarium…

Elucubrations daltoniennes


Une fois de plus me voilà dans ma voiture jaune coincée au feu rouge. Feu vert, ça bouge. Le feu bouge, j’suis bleue. Le ciel, lui, il est noir aussi… je roule rouge et je bouge vert, à droite noir, à gauche blanc, tenir le cap, aïe, le violet passe au rose. Déjà je vois l’homme en blanc. La prochaine fois je m’arrêterais à l’orange.


Y’a un hic

C’est la galerie des portraits qui piquent. Tous les aïeux figés en postures héroïques, ridicules colons dont l’esprit archaïque refait surface dans les écrans cathodiques. Méandres de couloirs aux odeurs chimiques, étranges dédales des parloirs de clinique qui nous perdent vraiment et c’est là que ça pique le cul et le cœur dans un bain d’arsenic. La ménagère préfère la culture ethnique et l’étrangère souvent devient nostalgique devant le spectacle ravageur des conquêtes bibliques. D’épiphanie en délires apostologiques dans l’ennui nous maintiennent tous ces politiques en maints stéthoscopes, périscopes, toute la clique. Pour mieux voir nous aveuglent de visions rachitiques et pour vu que le monde reste poli et chic !

Ben, le 22 octobre 2008

Visite de la galerie à taupin par Taupin

C’est dans cette galerie que je vis, sans lumière ; c’est pas grave, j’aime cette ambiance dépouillée. Je prends ma posture à quatre patte pour commencer la visite, vous êtes prêt ? Voici le couloir principal long de 18 kilomètres et passant sous chacune de vos maisons. Vous pouvez remarquer le dédale de portes ; sur votre droite, c’est la taupinière principale, le dortoir collectif, quoi.
_ Vraiment c’est impressionnant !
_ Oui c’est un peu limite pour l’intimité. Mais avec le temps on s’accommode. Nous arrivons maintenant au coin des ménagères ; directement alimenté par la nappe phréatique. Cette conduite qui semble étrangère au réseaux est reliée à vos tuyaux ; c’est ce que vous appelez couramment fuite d’eau. Et voici Fanny la taupe supérieure ; l’ennui avec elle c’est qu’elle veut toujours s’occuper de tout. Droit devant voue, la salle des périscopes ; c’est là que l’on vous voit vous exciter sans fin dans votre jardin, vous avez l’air si chique avec vos bottes et vos outils bien lavés. Nous, nous avons que nos pattes et nos galeries pour exister alors foutez-nous la paix.

Linlin, le 22 octobre 2008

Aujourd’hui j’ai retrouvé un ami
Et sans vergogne, l’état où on s’est mis
Comme des ivrognes.


Couleurs de vie

Comment dit-on ? Blanc de rage, vert de colère, bleu de peur, violet de fureur peut-être, est-ce que toutes les émotions ont une couleur ? Et pourquoi pas ! Orange de joie et rose d’amour. N’est-on pas rouge d’émotion ?
Et toi le violet, le violet te va très bien et puis rien n’est vraiment, ni noir, ni blanc !



Que de galeries
Dans cette putain de vie
Dans toutes les postures j’ai relevé le défi
Il y a tant de couloirs dans ce monde d’érudit
Il ne manque pas de dédale
Et dans la semoule on pédale
On est vraiment loin de la plaque
Et c’est même pas à côté
Il faudrait une super ménagère
Pour détruire toutes ces mégères
Même si elle nous est étrangère
Il se peut que Fanie fasse l’affaire.
Elle m’ennuie cette Fanie
Elle a l’âge de ma mère
Si je me périscope
Vers quelques isotopes
Ça ferait pas chic et pas choc pour un vieux mysanthrope.

Lolu, le 22 octobre 2008

Terre à nue, vent froid, soleil de glace,
Je l’avais tant souhaité, voir enfin ça en face,
Trop dur pour cette fois
Le p’tit cœur plein d’effroi
Et à nouveau conscience je te voile la face.

Une rose dans la mare

Face à la mare blanche de sang s’étalant dans le hall, son regard orange et très moite s’est perdu dans le rouge de la pluie qui battait le pavé dehors. Une rose indigo s’agitait fébrilement à la boutonnière de son ciré noir, qui lui-même s’agitait sur son bleu de travail vert de trouille. Il tenta de réveiller le jaune de ses joues dans le liquide bleu de son verre. Rien n’y fit. Il sortit précipitamment. La BM passa au violet ne laissant de toute cette histoire qu’une mare noire pour nous faire face.


La chique de chez nous

Epater la galerie par tes croûtes en pâté ?
Pas simple ! Poses-tu vraiment sans artifice ?
C’est quand même pas l’couloir de l’armoire !
Vendre plus pour gagner plus, que dalle, car l’commerce vois-tu c’est pas demain la veille que j’en f’rais mon dédale.
Vraiment tu exagères. Non je n’suis pas mégère, pas même une ménagère, juste une qui exagère pour pas trop travailler et pas beaucoup s’en faire, et s’en faire au service de ceux qui aiment aussi se faire plaisir. Quoi j’me prends au sérieux !
T’as raison après tout et puis fais comme tu veux, je n’suis pas étrangère à ton plaisir non plus : si tu m’fais boutiquière, j’sortirais ma dinette ; un mois c’est exotique. Tu t’y frottes je m’y pique. Après toi c’est fini, après toi c’est Fany. La rigolade s’éveille quand vient mourir l’ennui. Et déjà je vois l’rire dans l’fond d’mon périscope, la chique qu’un ami glissa dans mon œil myope. Oh bonheur, oh merci !

Pô, le 15 octobre 2008

Régler des comptes du côté perso
C’est casser le cercle vertébreux
C’est boucler la boucle si il faut
Mais tourner en rond c’est rumineux

Spéciale dédicace aux cérébreux
Pour que cesse la branlette du cerveau
Abreuvoir de paroles ça sonne creux
Essaye l’action ça change des mots

Assez pleurer pleuvoir creuser un pneu
Crever de peu de mieux en mieux
S’il faut y aller, c’est toujours ça

Par où passer c’est autre chose
Que j’en connaisse ou pas la cause
Pourvu qu’un pas ça suive un pas

Je me souviens
d’une feuille de vie mais y a comme un voile, c’est comme un mille-feuille pour des gens sages. Depardieu a perdu son pic à glace, il lui reste un glaire. Comme la pie en rage est prise au piège de l’amour volage, Guillaume Depardieu s’est empalé dans le cure dent de Dieu.
Moralité : le mort est toujours alité.

Pat'ça, le 15 octobre 2008

Je suis allée chez le prince de Géorgie
Par crainte, dehors sur l’herbe j’ai dormi.
Fait chier là…


RHAAAAAAA !!!!!!!

Non mais toi, tu ne m’as pas regardée !
Tu me fais chier avec ton sonnet !
Ecrir’ Ecrir’ Ecrir’ Ecrir’ Ecrir’
Cela ne me fait pas du tout plaisir

Et puis le mercredi, c’est la même chose
Du ragot, du verb’ et de la prose
J’en ai marre des pizzas à la patate
Je crois que je vais en couler une rate

M’est avis que je vais changer de blog
Et me rendre au club des bodybulldogue
Dégagée de toute sorte d’Alexandrin

Ton cadavre exquis, ton sonnet, tes mots d’or
Me font gerber et je les gicle, alors !!!
Je pourrai m’éclater avec d’autres chiens.


Je me souviens,
Quand j’étais Dracula et que je vivais dans un château, je sortais de ma tombe pour retrouver Grand-mère qui n’avait plus de dents et commençait à sucrer les fraises avec son sang. Du sucre posé avec la cuillère en inox sur la tarte pleine lune coupée avec la pelle à gateau.
Moralité : rien ne vaut un plaisir simple…

Patrici, le 15 octobre 2008

Démerde-toi maintenant
Et si ce temps que j’ai passé
A tout donner, sans rien reprendre
Ne valait pas mieux que des cendres,
En quoi aurions-nous avancé ?

La vie serait bien trop facile
Si on pouvait toujours attendre
Des autres un rire, un regard tendre,
Un soutien présent et docile.

Il ne s’agit pas de devoir,
De compte à rendre, de bon vouloir,
Pas même un peu de complaisance.

Lorsque j’agis, c’est pour aider,
Et ça ne vaut pas un sonnet,
Juste un peu de reconnaissance.

Je me souviens

, il y a si longtemps, lorsque par amour pour la belle Aliénor d’Aquitaine, j’avais pris quelques coups de couteau. Le bel objet de mes pensées, si lettrée et si fine politicienne coupait sa viande avec ses dents et la mangeait avec ses doigts. Parce qu’il refusait de lui couper les ongles de pied, elle fit cocu le roi de France. Pour un anglais, c’est dire.
Je l’ai vu le jour de son mariage, si altière, si noble, si grande malgré sa petite taille. J’étais là, au milieu de la foule. M’a-t-elle vu ? Rien n’est moins sûr. Longtemps j’ai compté les jours et faisait des entailles dans le bois de ma porte à chaque jour qui passait sans que je la revoie. Pourtant, même si je n’avais pas très fort caractère, je ne pouvais supporter l’idée que quelqu’un la dévalorise, surtout pas un français. Et cela me permit de régler quelques comptes. Mais un soir, devant une taverne, je provoquais un de ses détracteurs qui me larda tel un rôti.
Moralité : si tu te sers pas de ta bite, n’oublie pas ton couteau !

Gégé, le 15 octobre 2008

Contes à rebours
Un jour ou l’autre il faut régler ses « contes »
Donc, sans penser à deux mains, jouons bien.
1, 2, 3, regardons l’histoire de loin
4, 5, 6, restons clairs en fin de compte
7, 8, 9, restons zen pour faire le point
10, 11, 12, réfléchissons pour de bon
Réfléchir pour
Agir
Si j’étais
de ces ouvertures rondement calculées, de toutes ces réflexions sur les circulations, quelle aventure avec ses robinets et leurs prolongations. La soif au corps avec toutes ses constructions, ses fuites, notre avenir et pour en arriver toujours au même point !
moralité : l’eau coule toujours mais jamais vers les bons coins.

Ben, le 15 octobre 2008

Je me souviens
bien, c’était l’été dernier. L’écriture m’était fertile, le sable sur lequel j’étais allongé m’avait ouvert les portes des livres. Mais d’un coup, pof, je me prends une claque monumentale ; je me relis et je ne vois qu’un tas de fioritures immondes. Comment ai-je pu écrire ceci ? Je devais vraiment avoir la tête en neige. Dans ces moments je crois que j’aurais préféré être en voyage plutôt que de moisir le cul par terre sur ce sable trempé. J’ai la dépression qui me guette, vite y faut que je bouffe une pizza.
Finalement, je crois que l’écriture n’est vraiment pas de la tarte. Tatin !

Ninin, le 15 octobre 2008

Etc.…

Compte et décompte est-ce que cela compte
Des contes puritains ou des contes coquins
Coquins de sort, ou sorte de conte
Les contes puritains sortent-ils du purin

En fait dans la vie ce qui compte
C’est de ne pas s’en laisser compter.
Compte et décompte est-ce que cela compte
D’où sortent les contes coquins.
De leurs coques.

Moi les comptes, je ne sais pas compter
Des chiffres, des heures, des nombres.
Les bouliers, les calculettes, les règles de trois,
D’ailleurs est-ce que les règles de trois
Ont été inventées à Troie.
Les compteurs ne sont pas toujours
Ceux qui comptent
Et les contes n’habitent pas toujours dans les châteaux

Enfin cons et des cons est-ce que cela cons ?

Je me souviens
de la rage qui me vint lors de la stérilisation de monsieur Pasteur.
Enfin quoi c’est vrai qu’elle a été le moteur qui fonctionne avec le lait et on part pas en vacances en autocar qui marche au lait.
Moralité : Institut’tut’, mais pas à c’teur là

Linlin, le 15 octobre 2008

Un vol de canard qui rejoint le Sud
Quelques irakiens qui tirent des skuds
C’est bientôt l’hiver…

Si tu veux t’révolter
Contre notr’ société
Faudrais te réveiller
Ils vont te dépouiller

Taxe d’habitation
Audiovisuel’ action
C’est à toi d’y passer
Même si t’en a pas, faut payer

T’as pas la faculté
Pas l’don d’ubicuité
Tu peux pas deviner

Si t’attends que ça change
Il faut faire le ménage
Et faut pas tu miner

Si j’étais
Voltaire aujourd’hui, je ferais bouger le Candide qui est en moi pour mettre fin à toute pollution ! En effet, si ça s’en va et ça revient, c’est que le cylindre n’est pas encore grippé et moi révolté qui rêve de tant de liberté, j’ai espoir que voitures, avions, trains et galères ne soient plus qu’amour et transport de l’âme.Moralité : de toute façon, chassez ma nature autant que vous le voulez, il revient !

Lolu, le 15 octobre 2008

La sympathie offre ses aises
A l’ami vierge de scrupule
Qui trop à force de fadaises
M’endormit d’un doigt dans le cul

Votre viande m’est chère au cœur
Votre bien-être ne me pèse
Mon trognon m’est plus cher encor
Aussi je vous reprends la chaise

Oyé oyé les bons copains
Ça c’est sûr je vous aime bien
Faudrait pas m’en user les trous

Si au café j’offre le joint
Faudrait pas m’en forer l’tintouin
Ou j’t’envois ma vitrine dans l’mou !

Je me souviens
quand Jeanne d’Arc s’est coincé le doigt dans le grille-pain. Elle était bien inspirée par ce maudit aspirateur vierge qui lui enduisait la tartine. Moi je brûlais d’envie de lui faire le p’tit dèj’ en ce matin mystique, mais la guerrière m’a grillée pour une frotte à l’ail dans le sac de poussière.
Moralité : si t’emballe la Jeanne, planque l’aspi.

Sylvie, le 8 octobre 2008

J’ai allumé du feu dans la chambre
Afin de réchauffer mon cœur tendre
Quel joie de s’étendre !!


Voilà que je franchis le monticule et que je me retrouve nez à nez avec une libellule posée sur une renoncule. Sa tête de globule lui donne un air de crapule. Elle porte dans ses mandibules un vers qui si elle articule risque de tomber sur ma rotule. Mais je crois que je fabule en attendant Gudule qui va s’occuper de mon matricule si je continue à coincer ma bulle.
Merde la chouette hulule, il est temps que je revienne à la chasse aux particules de poussière qui trainent sur ma mule, et que je débarrasse cette hutte de toutes les tarentules qui circulent.


Comment vit-on sans les plaisirs du corps, j’ai beau chercher, regarder la piste aux étoiles, mettre mes fesses là où la menthe est fraîche, j’ai même essayé de faire tout un voyage avec des hommes et des femmes de tous horizons, je ne peux m’y résoudre, la vie sans plaisir ne vaut pas la peine d’être vécue. Peut-être que le fait qu’on ai trouvé, cachée sous le sable, un évangile de Marie-Madeleine, pourrait me dire que je dois me résoudre à être plus chaste mais tant pis, je ne veux pas plaire à tout le monde. Pauvre parents eux qui disaient : « nous lui avons donné tout ce que vous espériez ».
C’est sûr, il a dû me manquer quelque chose !!!

Solilou, le 8 octobre 2008

Ma couleur de la semaine sera l’automne.
Espérons que demain soit moins monotone.
Et merde ! que la vie est belle !



J’étais dans ma bulle, lorsque je vis Gudule sur son monticule au pied des renoncules. Sur sa chemise était inscrit son matricule. Il avait l’air d’avoir mal à une rotule. Une libellule était posé sur son épaule, dans sa main droite gisait une tarentule avec les mandibules béantes.
Il ouvrit la bouche pour communiquer et un son jaillit, je me suis dis !! Que fait-il ? Il hulule ? Articule ? Fabule ?
Les sons en pièces me rappelaient des particules.
J’ai eu peur et vite m’en suit retourné dans ma globule.

Mon dieu il n’y a que la taille qui compte. Bien sûr il faut rester sous haute surveillance et au cas ou vous vous poseriez la question, vous êtes bien dans la salle ou les noces de la duchesse de Pellegrue ont lieu. Au fait avez-vous maitrisé votre bronzage pour cette journée particulière car avec la mer bleue sous la menace des pépites en orbite il faisait meilleur près des cinés ou face au porc.

Dom, le 8 octobre 2008

Contre mes voisins je suis en colère
Quelle galère
J’ai balancé des pavés dans les fleurs


« _Ecoute, une énorme tarentule s’ébat dans sa bulle…
_Mais non, tu fabules
_Tu rotule ou quoi, elle a chopé une libellule
_Quelle mandibule alors !
_Articule !
_Je dis quel monticule !
_Ah ! C’est une histoire de particule
_Non de matricule
_T’entends pas, elle hulule
_Hé dis donc ça se passe où tout ça
_Ben dans un champ de renoncules. Devine, elles s’appellent Gudule et Globule.

Les menus passent, l’organisme s’adapte, que ce soit patate ou Kronenbourg.
A quoi ça sert que Jésus se soit décarcassé à changer tout ça en pain et en vin. Les routes sont mouillées comme quand on met du bouillon dans la poêle.
Ah ! Les damnés, elles mangent sans se retourner, sans jamais regarder si il s’agit d’un embarquement immédiat pour Jérusalem. Elles n’ont pas peur des détournements de sac de riz ; heureusement elles étaient menues, et leur organisme se sont adaptés aux pizzas de Benjamin.
Un grand pique-nique s’en est suivi, organisé par Dominique, un truc à décrocher la lune.
Stop ! L’histoire est terminée. Chacun gardera en tête, gardera en lui, cette belle pagaille, pardon cette belle bataille, je dirais même cette belle guerre des mémoires pour oublier cette histoire.

Ben, le 8 octobre 2008

Nous pensons à ceux qui attendent leurs pizzas pendant que d’autres boivent un rouge avec une précision quasi documentaire, bien sûr sans déranger ceux qui y habitent (dans la bouteille). Avant de finir sur une confortable moquette, voilà bien une action qui coute moins de 79 centimes mais qui sans nul doute nous place sous le signe du sourire. Après tant de tumulte œnologique, nous voilà devenus objets de dérision et de convoitise ; proie facile à cent lieues de distance de nos vinopensées.

Linlin, le 8 octobre 2008

J’me présente, je m’appelle Alain…
J’aimerais bien gagner de l’argent
Etre beau et intelligent…
Ça s’rait bien…
J’me contente de vin et de bières
D’un T2, de ma vielle Opel.
Un chat et trois pieds de tomates
Plus tard, je voudrais être un
de ces vieux cons qui croient encore que la vie peut être belle.

C’est la crise du capital, c’est pire que tout, c’est une bombe
Ça donne envie de chanter, de danser, d’embrasser tout l’monde
Faut tout péter !


Gudule se promenait en forêt périgourdine. Quand sur son chemin, il rencontre une tarentule. Alors que ses rotules s’entrechoquent de peur, la bête articule ses mandibules. Je fabule s’écrit Gudule. Mais apercevant un monticule flanqué d’un chêne tricentenaire où une chouette perchée hulule, il se vit sauvé. Il se rendit en haut et là une libellule coinçait la bulle sur une renoncule. Il fit comme elle. Il ne craignait plus pour son matricule, enveloppé de particules de lumière, il rêvait qu’on l’appelait Globule.

Aujourd’hui de plus en plus fou, notre monde donne envie d’aller voir ailleurs. D’aller dans des endroits où il est bon de se perdre, dans le noir, sans compter que le noir ça va avec tout. Devenir d’étonnants voyageurs, voilà qui serait bon ! On devrait même offrir de fortes récompenses à ces troubadours de la vie. La Terre est une mer très fragile, il faut y naviguer avec soin, y découvrir l’art d’être soi-même.

Lolu, le 8 octobre 2008

Un frôlement de corps
Un clin d’œil, j’adore..
C’est tout ?!


Gudule, ma libellule est sortie de sa bulle après des années d’une vie de renoncule. Elle actionne la rotule de sa mandibule, s’amarre au monticule de ma tarentule et, articule puis hulule sans ménagement mon matricule de particule du globe « Hul ».
« _ Qu’est-ce que tu veux, lui hurle-le je, à me héler ainsi ?
_ Tu fabules Victor, c’est mon transistor qui t’adore.
_ Tor est transi, c’est bien ma veine, j’prends le persil et ferme les persiennes, sans blague ! »

L’écriture, le mercredi, c’est son chauffe-eau solaire. La grosse boulette de sa soirée, c’est ses sorties érotiques littéraires. Elle cause, elle cause, la banlieue n’en sait rien mais les potes l’entendent se pâmer ces soir-là à travers les parcs et jardins des compagnons et des compagnes qu’elle se fantasme. Le noir est sa couleur, couleur des eaux profondes, des liqueurs humides aux confins de la tripaille imaginaire. « Pour ou contre le débat d’idées dans les ébats des corps ? » Qu’elle nous dit… On peut chercher si ça nous chante mais ensuite pour la richesse des saveurs, je préfère me tenir un peu loin de cette intellectuelle et auprès de ma blonde.

Sylvie, le 1 octobre 2008

Si Frida Khalo était parmi nous
Je lui dirais combien elle fait naître
En moi des rêves bleus et roses, une
Métamorphose annoncée.

Hier soir, à la lueur de la lune
J’ai attrapé la plume
D’une poule brune.
Quelle écume !


Vers un monde nouveau


Si j’avais étudié les sciences et notamment la chimie du corps humain, j’aurais surement été docteur ou chirurgien mais je ne suis que philosophe et ma devise est : pour ou contre le débat d’idées ? De toute façon on peut chercher longtemps seule la connaissance nous rappelle qu’on ne sait rien. A travers les parcs, et quel que soient nos chemins, certains disent que l’herbe est toujours plus verte ailleurs. Quoiqu’ils en pensent, et quoi qu’il en soit, avant on travaillait à des idées nouvelles, aujourd’hui les idées nouvelles nous travaillent, surtout celles comme d’inventer des chauffe-eau solaires, et autres instruments qui font appel à la guerre des mémoires et à d’autres cases noires du genre spatiales, pour la conquête de notre nouveau monde.

Pô, le 1 octobre 2008

On m’appelle capitaine caverne
Je fais pas mon âge, mais j’ai 100 000 ans.
Dans ma moumoute piquante mais bienveillante, j’ai une massue verte, un tournevis électrique, une voiture jaune et autres bricoles plus ou moins bien ventilées.

Gagner la médaille du mérite
Ça m’irrite
Pouic !

C’est quoi ce jeu ?

Il faut connaître la chimie du corps humain pour lancer le débat d’idées. Alors t’es pour ou t’es contre ! Tu tire ou tu pointes ! Tu le sort ton atout pique ! On peut chercher la petite idée qui crépite à travers les parcs à huitres des méandres du cervelas mais l’herbe est toujours plus verte ailleurs. M’enfin tu vas pas me dire, on est toujours mieux là que dans les tranchées en 14, 18. Tiens, ça me rappelle Taupin !
C’est dire qu’avant on travaillait, on avait pas besoin de s’ennuyer pour faire fonctionner son imagination au service su sens pratique pour pas y laisser un morceau de viande.
C’est qu’à l’époque on avait pas de chauffe-eau solaire mais on se rasais pas sous les bras non plus.
Bref, on va pas refaire la guerre des mémoires. Remarque, ça change un peu du « refaire le monde » mais bon, pas tellement…
Pour la conquête spatiale, on repassera demain, mais bon, demain, ça n’arrive jamais, puisque c’est toujours demain.

Pat'ça, le 1 octobre 2008

On m’appelle D’jina-mousso, le mousseux, j’adore, et la mousse verte et bleue posée sur mes genoux est douce comme les roubignoles à Taupin.

Les rondins de bois à la ferme sont à ma portée
Au milieu des veaux, vaches, poules, dindes, canards et autres galinacés
Meuh, cot, miaou, whoua, wroum, teuf teuf…


Les mots à chier, ou la problématique de Taupin


Je pratique régulièrement la chimie du corps humain, voyez-vous, j’introduis du souffre ou de l’acide. C’est un ou associatif et là je vous demande si vous êtes pour ou contre le débat d’idées qui veut que le « ou » dise « et », ou le « ou » dise la possibilité d’un choix. On peut chercher là la véritable ambiguïté de la langue française. Et ou, avec en plus les deux « ou », l’un ou l’autre… Bref, je tortinocule les mots et les chairs humaines pour en extraire la substantifique moelle que je disperse à travers les parcs intellectuels et contractuels de la connaissance et du verbiage. Dans ces parcs, l’herbe est toujours plus verte ailleurs : l’on croit ne pas savoir autant que le macchabée verbal que nous avons sous nos yeux. Alors je le fond, le tords et le transforme en une allégorie blasphématoire. Cela me rappelle la fameuse époque des découvertes, celle où avant on travaillait à la connaissance sans rien connaître. Toutes les possibles explorations étaient à notre portée. J’aime cette idée. Maintenant, nous ne faisons que confirmer ce que l’on sait déjà, encore et encore. Tant en consommant des mots déjà remâchés dans la gueule des vaches intellorabougries grincheuses.
Je chauffe eau, sol et air et mon crâne est effervescent de pensées abstraites et gluantes. Ces amalgames constituent comme une selle intellectuelle. C’est la guerre des mémoires qui bouillonne dans les crânes des bébés morts nés. Et je me sens spatiale pour la conquête des mots à chier.

Patrici, le 1 octobre 2008

On m’appelle Marcel et j’ai la fièvre du jaune. Quel bonheur que de voir ce noble breuvage se troubler au contact de l’eau. Ma femme en est verte de rage, c’est vrai qu’elle préfère le rouge.
« T’es encore noir, ce soir, me dit-elle » puis elle replonge dans son roman à l’eau de rose.
Il est vrai qu’avec mon bleu de travail, je n’ai rien d’une blanche colombe.

Encore une panne de bagnole,
C’est moins sympa qu’un coup de gnôle.
Allez-y, poussez, poussez.

La chimie du corps humain, occupation quotidienne

Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme, telle est la chimie du corps humain. Que l’on soit pour ou contre le débat d’idées, la problématique reste la même, trois fois par jour on remplit, une fois par jour, on vide. On peut chercher les explications que l’on veut, on ne les trouvera jamais. Pas même sous les couilles à Taupin.
Certains s’enferment avec un journal, d’autres vont à travers les parcs pour se trouver un endroit tranquille. Et si l’herbe est toujours plus verte ailleurs, allez donc savoir ce qu’ils mangent à midi. Avant, c’était plus simple, on travaillait pour vivre, maintenant, on vit pour travailler. Mais même l’invention du chauffe-eau solaire n’y change rien. Il n’y a pas de quoi faire une guerre des mémoires, c’est pareil pour tout le monde et depuis la nuit des temps : une fois par jour, le matin de préférence, on y va. Non, vraiment, la vie est simple et il n’y a pas besoin d’engin spatial pour la conquête d’une chiotte.

Jiji, le 1 octobre 2008

On m’appelle JJ. C’est mieux. Mon oncle lui on l’appelle pas. On l’appelle que par ses couilles, enfin c’était son père, le vieux Taupin : ses couilles étaient verte soit disant. Certains même les disaient violettes. En tous cas elles étaient sèches ça c’est sûr ! Pourtant, il a jamais taupiné ça c’est sûr !

Bonjour semaine ! Semaine après semaine, semaine qui m’aime, même en semaine se sèment.. semaine qui me mène et que te mène si tu veux !


La chienlit du corps humain


La chimie du corps humain, ça m’a toujours emmerdé et les débats d’idées, pour ou contre, contre ou pour.. La philo non plus j’aimais pas. On peut chercher, d’ailleurs, chercher loin, j’aimais rien à l’école. A part, oui, une exception, me promener à travers les parcs fleuris ou sans feuilles avec ou sans crottes… De toute façon, l’herbe est toujours plus verte ailleurs. Et les cours de math sont toujours aussi gris. Avant, on travaillait, maintenant, on va à l’école. C’est nul ! Ca rapporte rien, et ça fait semblant d’occuper. C’que j’aimerais moi, c’est m’occuper de chauffe-eaux solaires. Ca c’est vraiment intéressant. Et puis j’ai aucune mémoire, si je dois me rappeler les math, le français, le dessin, la couture… C’est la guerre des mémoires alors, et j’ai pas de temps à perdre. Et pourquoi pas étudier le monde spatial pour la conquête de l’espace, tant qu’on y est !
Moi le coup de Taupin, j’avais pas compris !

Gégé, le 1 octobre 2008

Les km ne changent rien
Même loin,
Salut à vous les bons copains
Tchou tchou

Ben, le 1 octobre 2008

Un p’tit coin de verdure en pays bourguignon,
Trois emmerdeurs plus grands que moi plus les deux pizzaiolos qui ont fabriqué tout ça ; ça donne envie de changer d’aire. Mais la vie avance et de verre en verre, y faut bien bouffer.
Alors me voici : Luigi le héros de la pizza.
La suite et ses couleurs vous la connaissez !

Ninin, le 1 octobre 2008

Alain est mon nom. Dit le grand. Un peu rougeaud un peu dégarni.
Optimiste est ma vision.
Verte est ma couleur, celle de l’espoir.
Ma vie se fait et se défait au jour le jour.
Car maître, votre vie de bohème m’a un peu inspiré.

De Saint Martial à Strasbourg
Le train m’a emmené
Et de Strasbourg à Saint Martial
Le train m’a ramené
Tagada, tagada, tagada.


Des bas et des os


La chimie du corps humain est un vaste sujet et on peut chercher dans les débats pour lesquelles on peut être pour ou contre la substance d’une idée. A laquelle on peut réfléchir à travers les parcs ou se loge le taupin, ce coléoptère ravageur de rose et d’herbe qui est toujours plus verte ailleurs. Vert mais de quel vert, pas ce vert rose qui est ravagé par le taupin qui dit souvent : « avant on travaillait » et maintenant que fait-on à part être pour ou contre le débats d’idées. Sur la chimie du corps humain réchauffée par chauffe eau solaire et même trempée dans l’eau froide et même cela met-il un terme à la guerre des mémoires qui se déroule chez les amnésiques ?
Franchement ce soir je ne veux pas me souvenir de la quête qui peut-être spatiale pour la conquête et la conquête de quoi d’abord ? Des taupins.

Linlin, le 1 octobre 2008

Je ne suis pas comme ce Taupin d’Ambourg
Vert de rage d’avoir perdu ses « ouilles » !
Je vois ma vie en bleu et parfois lorsque Violette m’apporte le café
Accompagné d’une orange, je me dis que la vie est si merveilleuse et
Les gens si qu’Alain je m’appelle. Je me sens si Voltaire, si beau de l’aire et dedans devant, si vivant !

Une semaine un pneu…
Je suis un pneu crevé
Et l’autre est lisse à souhait
Il faut encore payer
Fais chier !

Plus tard ce sera mieux

J’aimerais tout savoir de la chimie du corps humain. Je ne suis ni pour ni contre le débat d’idées, plutôt pour même et on peut chercher la petite bête moi je préfère la grosse. Aussi, voir ce corps se promener à travers les parcs, dans l’espace ou les océans, je veux le connaître même si l’herbe est toujours plus verte ailleurs, je suis certain que la mienne sera bonne l’an prochain.
Avant on travaillait, mais aujourd’hui pas de contrainte. L’oisif est heureux comme trois Papes, mais son corps, qu’en est-il ?
En effet ne rien faire peut défaire, mais bien le faire (ne rien faire) peut refaire.
Bien faire c’est avant tout s’équiper d’un chauffe-eau solaire, d’un puis canadien, de toilettes sèches etc…
De cette façon l’oisif peut se reposer, la conscience tranquille. Finie la guerre des mémoires, on ne se souvient plus, on a oublié.
Le monde est parfait, on fait plus rien, plus de soucis, ni de crimes. Il dort, il mange, il contemple, l’oisif.
Les idées nouvelles fusent, elles sont spatiales pour la conquête de notre tranquillité, de notre sérénité.
Demain plus besoin de faire le taupin au coin de la rue.

Lolu, le 1 octobre 2008

Message affligeant sur le net
Y’en a vraiment qui sont pas net
Oyé d’leurs tuyaux !


To jouir or not to jouir, toujours enjouée est une réponse..


As-tu tâté la chimie du corps humain ? bin du mien !! Es-tu pour ou contre le débat d’idée qui s’agite entre mes reins ? On peut s’y glisser, on peut chercher par là l’occasion de faire du bien à son prochain, ton prochain, bref, moi !!
A travers les parcs et jardins de mon anatomie feuillue, perdre un peu de ton angoisse de la mort pour errer librement dans la vie par la mienne.
Tu dis que l’herbe est toujours plus verte ailleurs, que si tu prends le risque de me connaître, tu prends le risque de voir s’éteindre le désir que tu as de moi. Avant on travaillait au corps et souvent féminine comme bête de somme, et on se besognait sans la lumière de cette conscience acquise qui peut nous éviter peut-être l’extinction du désir et faire par nos ébats au cœur de cet hiver l’économie louable d’un chauffe-eau solaire. Entre l’ascétisme chrétien ou platonicien, et l’hédonisme cynique, épicurien, cyrénaïque, nietzschéen, ou desprogien, j’ai choisi mon camp dans la guerre des mémoires : tu ne me convaincras pas de ta morosité..
Bon bin Taupin, j’en suis pas à un orgasme prés, même spatial pour la conquête du énième ciel, et d’ailleurs j’ai le chien à promener.. Salut.

Sylvie, le 17 septembre 2008

Que commence la ronde de septembre,
Afin qu’on puisse enfin rendre nos jeux tendres.
Allez viens !

Un – je veux pas croire que quelqu’un
Deux – à sorti son vingt-deux !!!
Trois – je compte jusqu’à trois
Douze – et son s’tire comme des looses.


Une étrange rencontre au café jaune

Je n’ai vu personne avec son insolence, mais je pense qu’à la vérité je ne le connais pas son séant non plus. Il faudrait égaliser ses cheveux pour pouvoir croire que les moisissures et la fumure qu’il a sur son crâne ne le porte pas à être en plus insomniaque. Je pense que c’était plutôt un perdant, avec sa gueule verte comme s’il avait bu et joué au scrabble toutes les nuits. Enfin s’il tient la pose encore longtemps, alors là je m’en vais !!!

Pô, le 17 septembre 2008

Quand il fait beau
Moi je reste crado.
Pas de lavabo, tout juste un jet d’eau !
Peut être un stylo pour laver des mots,
Splash !


Appel du 4 octobre

Un – si des fois tu viens
Deux – réponds à mon vœux
Trois – des piquets tous droits
Douze – c’est pas pour du flouze.
Vingt – c’est pour un coup de main
Trente trois – ça se passe chez moi
Quarante cinq – week-end du quatre et cinq
Soixante six – y’aura du pastis
Quatre vingt neuf – de l’œuf ou du bœuf.

Le périple jaune

Quelle insolence que de ne pas partir en vacances durant l’été approprié. C’est pourquoi à la vérité, c’est à la rentrée que je m’en allais, posant mon séant dans mon vieux roulant. Me voilà partie, direction chez Béa, le single de Trémolat. J’égalisais les portières, équilibrais les rétros de mon pauvre tacot. Passé Pellegrue c’est déjà l’aventure. Passé Santa Fé la grande c’est carrément exotique, contourner Bergerac me perdant déjà. Quelle direction, je regarde le ciel, pas d’étoile, mais pas le temps de faire de la moisissure, y en a déjà plein la voiture. Heureusement, la fumure me rend insomniaque. Il est où ce cingle, à la Saint Glinglin, si ça continue je deviens cinglée ou verte. Pourvu que je ne sois pas en retard pour la partie de scrabble beloté. Allez une dernière pause avant d’arriver, le temps d’une fumure cinglante au bord de cette eau-là.

Pat'ça, le 17 septembre 2008

Des chimères en chignon chuchotent, balblotent ; leurs mèches rosées se frottent aux épaules des pépés.
Hein ? Comment ? Quoi ???


Un – un petit oui-oui qui dit qui dit, vient, « j’t’embobinerai bin… »
Deux – deux petites crevures, ou bien de fieffés morveux
Trois – trois fois rien dans un beffroi tout froid
Douze – douze balles dans la peau et plus un flouze.

Rencontre avec un accagibi jaune…

Diantre avec quelle insolence cet accagibi me tend ses bras ! Et si vous voulez savoir la vérité, j’ai bien cru devoir me retourner le séant par devers le tas de souille, mais, vous voyez…, cher Albert, j’ai pris garde d’égaliser les touffes d’herbe de la pampa avec mes dents. Bon perdant, je préfère être bon à rien que mauvais en tout. Que le ciel soit avec moi, ça a toujours marché comme cela, j’vois pas pourquoi cela changerait. Et puis ces idées, c’est comme une moisissure sur le chapeau de la princesse Diana, comprenez ?!! Ca fait fumure de rien ou de peu. Et j’ai peur de devenir insomniaque à les tournicoter par devers mon cerveau. Heum heum. Attendez un peu qu’un mot arrive… J’attends aussi ha ! « Verte » c’est le mot. Verte est ma vallée et je suis essoufflée, je veux dire en cela que j’en perds mon latin, j’pense pas pouvoir être un sacré saint du scrabble et je ne suis pas une âme pure, et pose donc là ton cubi qu’on s’gouleye le gosier.

Patrici, le 17 septembre 2008

J’ai ramoné ma cheminée
Et j’avais du noir plein le nez.
Attention, attention, c’est dégueulasse !


Un – c’est bien le bonheur de chacun
Deux – pour ceux qui n’ont pas froid aux yeux
Trois – ceux qui se prennent pas pour des rois
Douze – que de lâcher une perlouze.
Comptine bruyante et odoriférante.

Le jeune qui rit jaune

C’est ça, l’insolence de la jeunesse, dire des choses, des vérités, mais pas toujours. En s’asseyant sur son séant, on voit la vie du bon côté. Même si celui-ci sert à rien. On s’en sert pas pour égaliser les chances. Même s’il n’y a pas de perdant dans l’histoire. Il faut pas regarder le ciel pour pouvoir voir les moisissures, les vers de terre dans la fumure. C’est interdit aux insomniaques, aux scrofuleux, aux pyromanes. Il faudra franchir la porte verte pour pouvoir participer au jeu. Au grand scrabble de la destinée, on y fait pas toujours compte-tripple, mais à chaque coup on paye. Grande incertitude de la vie.