samedi 17 janvier 2009

Tigui, le 14 janvier

Je crois que j’ai ri,
Bien ri.

Suppose que tu t’appelles Cruche.
Une vieille tradition familiale te fait préférer le sent-bon à la toilette par respect profond pour la fragilité de ton épiderme délicat. Mais voilà que tu es en âge de te marier et que faisant trinquer chacun de ses prétendants alléchés par ton musc qui promet tant de folie, te voilà la première à rouler sous la table, faisant fuir ces jeunes gars par crainte de folies bien pires encore.
Tu a donc rejoint les rangs de l’armée et t’es dévouée à un sous-marin nucléaire, comme on rentre au couvent.
Par un matin révolutionnaire, et sous la pression de tes consœurs, tu choisis de couper le cordon et de faire ta toilette ; le grand bateau se plante et tu achève ta belle carrière dans le ventre d’un requin.
Moralité : tant va la Cruche à l’eau qu’à la fin elle se case !

La clé : une bonne haleine !

La menthe est fraîche à ma dent creuse lorsque je marche sur la tête. Mais ça n’arrive pas tous les jours et mes week-end ont goût de boudin avec une précision casi documentaire. C’est le flux et reflux du chemin quotidien qui se meurt quoiqu’il en soit autour de minuit chaque jour. Le mystère des surprises se cache derrière l’horloge : comme un plan de secours sans menthe ni boudin vers des zones inédites, vers de nouveaux parfums. Rêvons-les ces contrées, inventons nos destins. C’est essentiel pour définir un individu d’un point de vue très trouble, d’un concept incertain…
La grosse boulette ! Voilà qu’un rire carrément gousse d’ail m’explose toute à perpette. Ceci dit, le fait qu’on aie trouvé, caché sous le sable, un évangile de Marie-Madeleine, calme ma joie et me laisse perplexe sur l’haleine à tenir, à bien tenir en bouche, clé d’un bel avenir…

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