dimanche 11 janvier 2009

Tigui, le 7 janvier

Y fait pas chaud, sûr
Dans ma robe de bure,
Viens !

Introscope, d’abord !

Chaque fin d’été, en bonne introscope, je m’alanguis le ravioli dans l’anarchie, en prenant bien soin de ne pas la renverser par excès d’entropie bon marché.
Enfilée affadie dans un corps trop humain, j’ai troqué très tôt ma blédine pour un bien bouchonné qui dès mes premières études m’avait toute ragaillardie. Et pardi, le curé n’allait pas s’en plaindre des paradis verts et sexués pour avachi mal envolé que je lui servais rayonnante et auquel il se fut asservi tout sourire, si mon activité d’entroscope ne m’avait appelé plus loin, toujours plus loin, vers chacun et vers tous, à toujours, toujours, toujours et davantage aimer.

Dieu que je suis bien dans ces papillotes !
Je m’en déboulonne les menottes avec la gourmandise des gendarmes de carrefour, ces carnassiers grossiers qui nous refilent l’éthylotest au lieu de s’arrêter de boire. Ah, j’ai les basses côtes heureuses ce soir, comme une bête de concours qui se serait fait la malle, le delta tout en fleur et la fleur au fusil. Carrément bat ce clair de lune où je m’anime comme un tambour, de l’air chaud tout au fond du bide qui se musique en rigolant sans s’encombrer de la procédure ( prout !). Même l’Allemagne en transpire ce soir de cette douce chaleur d’Afrique aux multiples nuances de blanc des papiers peints Mongol des yourtes de Oulan Bator piochées parmi les papillotes.Dieu que j’aime le chocolat !

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