lundi 1 décembre 2008

Lolu, le 8 octobre 2008

Un frôlement de corps
Un clin d’œil, j’adore..
C’est tout ?!


Gudule, ma libellule est sortie de sa bulle après des années d’une vie de renoncule. Elle actionne la rotule de sa mandibule, s’amarre au monticule de ma tarentule et, articule puis hulule sans ménagement mon matricule de particule du globe « Hul ».
« _ Qu’est-ce que tu veux, lui hurle-le je, à me héler ainsi ?
_ Tu fabules Victor, c’est mon transistor qui t’adore.
_ Tor est transi, c’est bien ma veine, j’prends le persil et ferme les persiennes, sans blague ! »

L’écriture, le mercredi, c’est son chauffe-eau solaire. La grosse boulette de sa soirée, c’est ses sorties érotiques littéraires. Elle cause, elle cause, la banlieue n’en sait rien mais les potes l’entendent se pâmer ces soir-là à travers les parcs et jardins des compagnons et des compagnes qu’elle se fantasme. Le noir est sa couleur, couleur des eaux profondes, des liqueurs humides aux confins de la tripaille imaginaire. « Pour ou contre le débat d’idées dans les ébats des corps ? » Qu’elle nous dit… On peut chercher si ça nous chante mais ensuite pour la richesse des saveurs, je préfère me tenir un peu loin de cette intellectuelle et auprès de ma blonde.

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