lundi 1 décembre 2008

Linlin, le 8 octobre 2008

J’me présente, je m’appelle Alain…
J’aimerais bien gagner de l’argent
Etre beau et intelligent…
Ça s’rait bien…
J’me contente de vin et de bières
D’un T2, de ma vielle Opel.
Un chat et trois pieds de tomates
Plus tard, je voudrais être un
de ces vieux cons qui croient encore que la vie peut être belle.

C’est la crise du capital, c’est pire que tout, c’est une bombe
Ça donne envie de chanter, de danser, d’embrasser tout l’monde
Faut tout péter !


Gudule se promenait en forêt périgourdine. Quand sur son chemin, il rencontre une tarentule. Alors que ses rotules s’entrechoquent de peur, la bête articule ses mandibules. Je fabule s’écrit Gudule. Mais apercevant un monticule flanqué d’un chêne tricentenaire où une chouette perchée hulule, il se vit sauvé. Il se rendit en haut et là une libellule coinçait la bulle sur une renoncule. Il fit comme elle. Il ne craignait plus pour son matricule, enveloppé de particules de lumière, il rêvait qu’on l’appelait Globule.

Aujourd’hui de plus en plus fou, notre monde donne envie d’aller voir ailleurs. D’aller dans des endroits où il est bon de se perdre, dans le noir, sans compter que le noir ça va avec tout. Devenir d’étonnants voyageurs, voilà qui serait bon ! On devrait même offrir de fortes récompenses à ces troubadours de la vie. La Terre est une mer très fragile, il faut y naviguer avec soin, y découvrir l’art d’être soi-même.

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