lundi 1 décembre 2008

Patrici, le 15 octobre 2008

Démerde-toi maintenant
Et si ce temps que j’ai passé
A tout donner, sans rien reprendre
Ne valait pas mieux que des cendres,
En quoi aurions-nous avancé ?

La vie serait bien trop facile
Si on pouvait toujours attendre
Des autres un rire, un regard tendre,
Un soutien présent et docile.

Il ne s’agit pas de devoir,
De compte à rendre, de bon vouloir,
Pas même un peu de complaisance.

Lorsque j’agis, c’est pour aider,
Et ça ne vaut pas un sonnet,
Juste un peu de reconnaissance.

Je me souviens

, il y a si longtemps, lorsque par amour pour la belle Aliénor d’Aquitaine, j’avais pris quelques coups de couteau. Le bel objet de mes pensées, si lettrée et si fine politicienne coupait sa viande avec ses dents et la mangeait avec ses doigts. Parce qu’il refusait de lui couper les ongles de pied, elle fit cocu le roi de France. Pour un anglais, c’est dire.
Je l’ai vu le jour de son mariage, si altière, si noble, si grande malgré sa petite taille. J’étais là, au milieu de la foule. M’a-t-elle vu ? Rien n’est moins sûr. Longtemps j’ai compté les jours et faisait des entailles dans le bois de ma porte à chaque jour qui passait sans que je la revoie. Pourtant, même si je n’avais pas très fort caractère, je ne pouvais supporter l’idée que quelqu’un la dévalorise, surtout pas un français. Et cela me permit de régler quelques comptes. Mais un soir, devant une taverne, je provoquais un de ses détracteurs qui me larda tel un rôti.
Moralité : si tu te sers pas de ta bite, n’oublie pas ton couteau !

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