lundi 1 décembre 2008

Pat'ça, le 1 octobre 2008

On m’appelle D’jina-mousso, le mousseux, j’adore, et la mousse verte et bleue posée sur mes genoux est douce comme les roubignoles à Taupin.

Les rondins de bois à la ferme sont à ma portée
Au milieu des veaux, vaches, poules, dindes, canards et autres galinacés
Meuh, cot, miaou, whoua, wroum, teuf teuf…


Les mots à chier, ou la problématique de Taupin


Je pratique régulièrement la chimie du corps humain, voyez-vous, j’introduis du souffre ou de l’acide. C’est un ou associatif et là je vous demande si vous êtes pour ou contre le débat d’idées qui veut que le « ou » dise « et », ou le « ou » dise la possibilité d’un choix. On peut chercher là la véritable ambiguïté de la langue française. Et ou, avec en plus les deux « ou », l’un ou l’autre… Bref, je tortinocule les mots et les chairs humaines pour en extraire la substantifique moelle que je disperse à travers les parcs intellectuels et contractuels de la connaissance et du verbiage. Dans ces parcs, l’herbe est toujours plus verte ailleurs : l’on croit ne pas savoir autant que le macchabée verbal que nous avons sous nos yeux. Alors je le fond, le tords et le transforme en une allégorie blasphématoire. Cela me rappelle la fameuse époque des découvertes, celle où avant on travaillait à la connaissance sans rien connaître. Toutes les possibles explorations étaient à notre portée. J’aime cette idée. Maintenant, nous ne faisons que confirmer ce que l’on sait déjà, encore et encore. Tant en consommant des mots déjà remâchés dans la gueule des vaches intellorabougries grincheuses.
Je chauffe eau, sol et air et mon crâne est effervescent de pensées abstraites et gluantes. Ces amalgames constituent comme une selle intellectuelle. C’est la guerre des mémoires qui bouillonne dans les crânes des bébés morts nés. Et je me sens spatiale pour la conquête des mots à chier.

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