samedi 13 décembre 2008

Linlin, le 10 décembre 2008

Maintenant dès quatre ans, t’es dans la cours des grands.
A douze ans, potentiel, criminel tu seras.
Et face à la justice, un florilège de glands,
Tu risques d’avoir le cul qui Fleury Mérogis.

Qu’elle cause, mais pas dans mon jardin !

On peut dire qu’elle cause, elle cause, la banlieue. Parfois elle fait rêver à la création du monde nouveau que l’on voudrait voir émerger. Moi je ne rêve que d’avoir la vision de Jésus à travers une femme. C’est sûrement plus réaliste que de vouloir s’attaquer au narcissisme de nos états et de vouloir révolutionner le monde.
Bien sûr, je voudrais ouvrir le coffre-fort de Pandore ou du pendu qui a emporté son secret mais passer un hiver au Québec, loin de tous les tracas de la banlieue, me semble plus cool. Je suis comme celui qui veut se concentrer sur son œuvre, alors ne repassez plus par mon jardin !

« Ce qui vont se nourrir te saluent, Ben ! » hurlent les écriteurs

Qui mieux que personne peut délivrer un message aussi profond et sage que celui-ci ? « Mieux vaut rouler courbe sur une route en virage et droit pour une cigarette, que le contraire ! » Cette citation nous éclaire sur le chemin, blanc à l’origine, sans embûche, que suivaient nos ancêtres, alors qu’ils voyaient la vie en rose. Mais ceux-ci ne connaissaient pas encore le voile étale qui se dégorge de certaines cigarettes et rend la route sinueuse. Il s’en suivit donc nombre de sinistres, de vivants brisés, couverts de bleus et cela les poussa à la réflexion. Depuis en Jamaïque, on évite de rouler droit.

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