lundi 1 décembre 2008

Lotis, le 2 juillet 2008

Semaine entre deux wizz en plein entre deux mers,
La tête aux quatre vents et les doigts dans la terre
Quelle santé !

Au comptoir

Il débarqua au rade comme on passe au parloir. La même joie dans le cœur. L’était pas bien gaillard faut dire que la Marilou, son ptit biscuit d’amour, sa crevette, son ptit bout, pour un zazou du 16, elle l’avait laissé choir. La salope ! Il était tout penaud le Sergio dans son fut, son vieux tee shirt des Stones qu’avait l’air d’un bavoir. Le looser notoire, Sergio l’rateau. C’ui qui sait pas jardiner, qui paume son arrosoir.
Le v’là qui revient au zinc passer son samedi soir…
Pas bien gaillard, non.
L’assommoir est blindé, ça fallait bien s’y attendre. Y’a toute la faune des 3 caillards. Ça sent l’espoir rance et l’ambition du fond du slip, les histoires de cul sordides ; la mouche colée au verre. Sur son grand tabouret reposoir, tel un gourou du glauque, Mimi distille en esthète, bière de Mars et Ricard de base. Bysance quoi. Le courage dans la biture. Sus au couards, Sergio commande en connaisseur un Sky des familles. Ça calme l’esprit, et les sens, avant d’aller mettre sa viande au saloir, Sergio tise son jus, les battoirs sur le zinc ; au flipper y’a deux zigues qui causent de leur pétoire. Le jus monte dans la tête de Sergio, puis dans ses doigts. Un deuxième, un troisième Sky ; la tête dans l’cul, les doigts dans l’nez, les tripes au lavoir.
Ouaip le courage de la biture, c’est un truc dont on parle pas. Un vrai championnat. 45 pôle positions pour 54 victoires.
Avec la belle Louison, des fois on met les bouts
Les valises dans les poches, les yeux en face des trous
C’est le feu d’la Saint Jean au fond des cendriers
C’est la folie furieuse dans not 12 mètres carré.

L’espace d’un temps très court
J’ai parallélisé
Cauchemardesque solstice
Mais du champagne au frais.

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