lundi 1 décembre 2008

Pô, le 22 octobre 2008

Quand un bon petit diable
Ne se trouve pas tenté
C’est qu’il est incapable
De percer la fumée
De l’écran admirable
Des volutes des drogués
Aquarium…

Elucubrations daltoniennes


Une fois de plus me voilà dans ma voiture jaune coincée au feu rouge. Feu vert, ça bouge. Le feu bouge, j’suis bleue. Le ciel, lui, il est noir aussi… je roule rouge et je bouge vert, à droite noir, à gauche blanc, tenir le cap, aïe, le violet passe au rose. Déjà je vois l’homme en blanc. La prochaine fois je m’arrêterais à l’orange.


Y’a un hic

C’est la galerie des portraits qui piquent. Tous les aïeux figés en postures héroïques, ridicules colons dont l’esprit archaïque refait surface dans les écrans cathodiques. Méandres de couloirs aux odeurs chimiques, étranges dédales des parloirs de clinique qui nous perdent vraiment et c’est là que ça pique le cul et le cœur dans un bain d’arsenic. La ménagère préfère la culture ethnique et l’étrangère souvent devient nostalgique devant le spectacle ravageur des conquêtes bibliques. D’épiphanie en délires apostologiques dans l’ennui nous maintiennent tous ces politiques en maints stéthoscopes, périscopes, toute la clique. Pour mieux voir nous aveuglent de visions rachitiques et pour vu que le monde reste poli et chic !

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