lundi 1 décembre 2008

Patrici, le 1 octobre 2008

On m’appelle Marcel et j’ai la fièvre du jaune. Quel bonheur que de voir ce noble breuvage se troubler au contact de l’eau. Ma femme en est verte de rage, c’est vrai qu’elle préfère le rouge.
« T’es encore noir, ce soir, me dit-elle » puis elle replonge dans son roman à l’eau de rose.
Il est vrai qu’avec mon bleu de travail, je n’ai rien d’une blanche colombe.

Encore une panne de bagnole,
C’est moins sympa qu’un coup de gnôle.
Allez-y, poussez, poussez.

La chimie du corps humain, occupation quotidienne

Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme, telle est la chimie du corps humain. Que l’on soit pour ou contre le débat d’idées, la problématique reste la même, trois fois par jour on remplit, une fois par jour, on vide. On peut chercher les explications que l’on veut, on ne les trouvera jamais. Pas même sous les couilles à Taupin.
Certains s’enferment avec un journal, d’autres vont à travers les parcs pour se trouver un endroit tranquille. Et si l’herbe est toujours plus verte ailleurs, allez donc savoir ce qu’ils mangent à midi. Avant, c’était plus simple, on travaillait pour vivre, maintenant, on vit pour travailler. Mais même l’invention du chauffe-eau solaire n’y change rien. Il n’y a pas de quoi faire une guerre des mémoires, c’est pareil pour tout le monde et depuis la nuit des temps : une fois par jour, le matin de préférence, on y va. Non, vraiment, la vie est simple et il n’y a pas besoin d’engin spatial pour la conquête d’une chiotte.

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