dimanche 30 novembre 2008

Lotis, le 25 juin 2008

Une semaine placée sous le signe du pied
Par douzaine de tomates ou bien égratigné
Le pied quoi !

Erreur d’aiguillage

En tournant la manivelle, ça déclenche un drôle de mécanisme ; une petite explosion, comme ça pouf, la bobinette se déroule, ça cliquette de partout. Tel un chaperon je surveille du coin de l’œil le stratagème qui frétille. Je me dois de tout bien comprendre ! Détendre, surveiller. Un truc cloche, se coince, un boulon, ou une clef… Je chauffe et je m’échauffe, appelle le serrurier. Je tombe sur ma grand-mère. Mais tout s’embrouille ici… Qu’est tu dis qu’elle me dit. Non, tout va bien ma-mie, oui je viendrai dimanche, oui je viens en voiture, je sais ça fait longtemps, d’accord, oui à 13 heures. Sa langue se délie, je n’ose lever les yeux, je sais que le stratagème est en train de partir en sucette ; ça grince et ça cuicuite, y’a d’la fumée qui sort du centre névralgique. Ma grand-mère au bout de l’autre fil continue sa logorrhée de grande solitude. « Tu sais, les cerises cette année, c’est pas ça hein, entre les merles, les grêles, les grenouilles, la tempête. » La tempête, ouai, tu m’étonnes, c’est la caille ici, ma maison, c’est une tête, je surchauffe, pourtant je ne peux m’en éloigner, telle une moule accrochée à son bouchot, je reste là dans ma mécanique qui pète.
Tu vas finir à poil, lolo, comme d’hab. Mais la prochaine fois, décroche pas le téléphone, c’est tout.

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