dimanche 30 novembre 2008

Linlin, le 11 juin 2008

Où est passée ma zénitude ?
Faut pas qu’ça d’vienne une habitude !
Faut que je range mon bordel !

Eil

A mon réveil j’étais pareil à un soleil en veille, autant dire éteint. En effet, je venais de rêver de Simone, Simone Weil qui avec sa langue de peilhe et vêtue de ses geilhes me hurlait aux oreilles comme un bourdonnement d’abeilles « you must to say that I’am a prety woman ». J’ai chopé une bouteille, un château Bourdeilles et là ho merveille ! je me suis retrouvé allongé dans un champ sans pareil de salsepareille. Ce fut comme un éveil jusqu’à ce que le disque vinyl qui passait se raye. Quel con de cauchemard ! il était temps que je me réveille.

Badin !

Mon voisin avait une tête de citrouille et un soir d’Halloween à minuit je l’ai pris pour une déco. J’ai recouvert son corps d’un voile de tulle. Il se mit à courir et l’on aurait dit un phénomène de foire tombé dans une embuscade. Le lendemain il me faisait une tête de cochon. J’ai récupéré ma dentelle qui n’était finalement pas de tulle mais de soie et le vent l’emporta. Je rejoignis ma belle avec qui depuis longtemps je vivais une merveilleuse idylle que je pensais éternelle. Quand on ne se voyait pas on se téléphonait, nous vivions un amour qui n’avait rien de boiteux, seulement merveilleux, merveilleuse nouvelle et nous l’aurions voulu immortel. Nous voulions nous désirions vivre et nous gorger de cet amour sans jamais s’arrêter.

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