dimanche 30 novembre 2008

Lotis, le 21 mai 2008

J’ai mangé des escargots que j’ai ramassés à Netto,
Et pourquoi pas ?

Maudite palette
Les peintures de la fête, c’est tous les jours dans ma tête…
Des fois les couleurs éclatent, ça claque en tout sens, ça s’embrouille et ça chante… Les temps sont joyeux, tant qu’ils sont consommés avec modération.
Je suis rapidement ivre, par paliers, en escaliers où parfois je chute… Parfois différente, fraîche, fruitée, je chante, m’enchante, enchantée. Mais peu ça dure… je déchante et, la couleur sombre du fond de vinasse aux lèvres… je retourne à mes ouailles. A savoir, chaque jour combler le creux… De la vague, de la toile, je contemple le tableau de ma tête et me pose mille questions sans fond. A qui appartient l’avenir ? Et pourquoi. Et où est passé le chat ? Alors je tourne l’œil vers la case Télé en attendant l’inspi, en attendant le chat, Godot ne viendra pas.
Drucker tient ! Ne manquait plus que lui. Deux trois néo babas m’en colent un uppercut. Un écolo en prime et je frôle la déprime. Je zappe. Et retourne à la toile.
Ecoutez votre cœur, il a raison toujours qui m’disaient. T’as la gueule que tu mérites qui m’disaient… Les couleurs de la fête dans ma tête tournaient au sombre puis virevoltaient à l’ocre. Et c’est pour ça qu’on les aime.
La toile de ma tête est pleine de fils où je m’accroche où je m’empêtre et me délecte à la fois.
La chimie du corps humain est complexe.
Le cul posé sur un tabouret, le cortex noué, je dénoue lentement les fils de ma toile, en attendant qu’explosent de nouvelles couleurs.

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