samedi 14 février 2009

Pô, le 4 février 2009

Les filles c’est chiant, ça parle et ça pleure
Les filles c’est chouette, c’est comme les fleurs
Le temps d’un coup de vent !

Coup de vent

Dans une bourrasque, un soir au Zéphirin, l’alcool aidant, rafales de rasades, le ventriloque en moi m’a dit, vas-y, fonce (mais pas trop sinon on te voit plus dans le noir), ne craints pas la risée, risque toi ! Tout le monde s’est déjà pris un vent ; regard circulaire, devant derrière, et là ! Tonnerre de foutre ! J’y vais, j’enclenche gentiment, prudemment, I’m not superman quand même, mais je brasse assez d’air et l’alizée se transforme en Zéphyr et le tourbillon en cyclone. Tempêtes et vents violents, super tant que ça bouge ! Mais attention à pas rester coincée dans l’œil de l’anticyclone car l’orage gronde souvent les lendemains de fêtes et de tempêtes.

Coup de vent, pas le temps, vent danger
Vite, le temps d’une bouffée
Nouvelle bourrasque, à peine le temps le larguer une brise
Rafale suivante, vite, invite ou évite.

Tu me brise, je te largue

J’en chie, t’en pète,
Essuie un grain

Une tornade dans la limonade
Un cyclone sur le mobil home
Y a un grain sur le Zéphyrin

La fumée t’aliène un vent à perdre haleine.

Foin de grain et bol de risée.

Une bise, un baiser
Une brise, un brasier.

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